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Le plus grand succés des Colporteurs !
Extrait de l'album "Pandémie sociale" (2010).
J'écris ton nom UMP
envoyé par j_ecris_ton_nom_UMP.A retrouver sur leur espace musical : Les Colporteurs
Paroles :
J' ECRIS TON NOM UMP
Sur mes cahiers d'écolier, dans mes classes surchargées
Pour tous ces postes d'enseignants supprimés
Esclaves du MEDEF préparés
J'écris ton nom UMP
Pour le curé réhabilité
La libre pensée bafouée
Les populations opposées
J'écris ton nom UMP
Pour ma retraite, pour ma santé
Toute une vie à marchander
Et voir mes enfants s'embourber
Devant tes programmes télé
J'écris ton nom UMP
Sur toutes les pages lues
Cecilia,Carla sur Entrevue
Pour la colombe assassinée
Tous ces soldats si loin envoyés
J'écris ton nom UMP
Pour mes potes de la cité
Pour les murs karsherisés
Les rafles de sans- papiers
J'écris ton nom UMP
Sur la jungle et le désert
D'un libéralisme pervers
Qui chaque jour un peu plus enterre
L'héritage des lumières
J'écris ton nom UMP
Pour ces logements délabrés
Ces fins de mois au premier
Pour qu'avance la pauvreté
J'écris ton nom UMP
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te combattre
Pour te nommer
UMPPIERRE DOMENGES
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C'est, en 1977, lors d'une grande fête populaire au Havre, intitulée "Un jour d'été dans un Havre de paix", qu'est née la chanson "Le chiffon rouge". Interprétée par Michel Fugain, elle sera adoptée par les mineurs lorrains en lutte contre les licenciements massifs dans la sidérurgie et deviendra vite célèbre dans le milieu ouvrier.
Vidéo avec mise en image :
Vidéo "live" :
Paroles :
"Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps
Allons droit devant vers la lumière
En levant le poing et en serrant les dents
Nous réveillerons la terre entière
Et demain, nos matins chanteront
Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter
Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras
Plein d'amour de justice et de joie
Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps
Tu crevais de faim dans ta misère
Tu vendais tes bras pour un morceau de pain
Mais ne crains plus rien, le jour se lève
Il fera bon vivre demain
Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter
Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras
Plein d'amour de justice et de joie"
(Paroles : Maurice Vidalin, musique : Michel Fugain)
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Claude Nougaro n'est pas le prototype du chanteur engagé, loin de là. Pas beaucoup d'occasions de le mettre en ligne dans ce blog! Il reste toutefois la force de ses mots dans ce titre revenant sur Paris au mois de Mai 1968 et ses désillusions ...
Abd Al Malik lui rendra hommage en répondant et en actualisant "Paris Mai" dans l'album "Dante" (2008), voir lien pour l'article consacré à ce titre : Paris mais ... - Abd Al Malik - Vidéo live, son et paroles
Ci dessous une mise en image (d'époques) de cette chanson.
La version "live" à l'Olympia en 1969 :
Les paroles :Mai mai mai Paris mai
Mai mai mai Paris
Le casque des pavés ne bouge plus d'un cil
La Seine de nouveau ruisselle d'eau bénite
Le vent a dispersé les cendres de Bendit
Et chacun est rentré chez son automobile
J'ai retrouvé mon pas sur le glabre bitume
Mon pas d'oiseau-forçat, enchaîné à sa plume
Et piochant l'évasion d'un rossignol titan
Capable d'assurer le Sacre du PrintempsMai mai mai Paris mai
Mai mai mai Paris
Ces temps-ci je l'avoue j'ai la gorge un peu âcre
Le Sacre du Printemps sonne comme un massacre
Mais chaque jour qui vient embellira mon cri
Il se peut que je couve un Igor Stravinsky
Mai mai mai Paris mai
Mai mai mai Paris
Et je te prends Paris dans mes bras pleins de zèle
Sur ma poitrine je presse tes pierreries
Je dépose l'aurore sur tes Tuileries
Comme roses sur le lit d'une demoiselle
Je survole à midi tes six millions de types
Ta vie à ras le bol me file au ras des tripes
J'avale tes quartiers aux couleurs de pigeon,
Intelligence blanche et grise religionMai mai mai Paris mai
Mai mai mai Paris
Je repère en passant Hugo dans la Sorbonne
Et l'odeur d'eau-de-vie de la vieille bombonne
Aux lisières du soir, mi-manne, mi-mendiant
Je plonge vers un pont où penche un étudiant
Mai mai mai Paris mai
Mai mai mai Paris
Le jeune homme harassé déchirait ses cheveux
Le jeune homme hérissé arrachait sa chemise :
"Camarade, ma peau est-elle encore de mise
Et dedans mon cœur seul ne fait-il pas vieux jeu ?
Avec ma belle amie quand nous dansons ensemble
Est-ce nous qui dansons ou la terre qui tremble ?
Je ne veux plus cracher dans la gueule à papa
Je voudrais savoir si l'homme a raison ou pas
Si je dois endosser cette guérite étroite
Avec sa manche gauche, avec sa manche droite,
Ses pâles oraisons, ses hymnes cramoisis,
Sa passion du futur, sa chronique amnésie"
Mai mai mai Paris mai
Mai mai mai Paris
C'est ainsi que parlait sans un mot ce jeune homme
Entre le fleuve ancien et le fleuve nouveau
Où les hommes noyés nagent dans leurs autos.
C'est ainsi, sans un mot, que parlait ce jeune homme
Et moi l'oiseau-forçat, casseur d'amère croûte
Vers mon ciel du dedans j'ai replongé ma route,
Le long tunnel grondant sur le dos de ses murs
Aspiré tout au bout par un goulot d'azur
Là-bas brillent la paix, la rencontre des pôles
Et l'épée du printemps qui sacre notre épaule
Gazouillez les pinsons à soulever le jour
Et nous autres grinçons, pont-levis de l'amour
Mai mai mai Paris mai
Mai mai mai Paris
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Un classique .. indispensable!A propos de la commune de Paris bien entendu ... Pour en savoir un peu plus : La commune de Paris (1871)Pour en savoir un peu plus sur l'origine de cette chanson : Le temps des cerises.Le son version Yves Montand :Version "live" de Eiffel et Cantat :
Version Marcel Mouloudji :
Paroles :Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur !Mais il est bien court, le temps des cerises
Quand vous en serez au temps des cerises,
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles...
Cerises d'amour aux robes pareilles,
Tombant sous la feuille en gouttes de sang...
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !
Si vous avez peur des chagrins d'amour,
J'aimerai toujours le temps des cerises,
Evitez les belles !
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour...
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour !C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Et dame Fortune, en m'étant offerte
Une plaie ouverte !
Ne saurait jamais calmer ma douleur...
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur !
Jean-Baptiste Clément (1866)(musique de Antoine Renard)
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Un mélange de rap, de slam et de consonances jazzy ... un mélange étonnant et parfois détonnant. A découvrir absolument, de très beaux textes !
"Alien" extrait de leur premier album sorti en 2010 (à découvrir intégralement sous deezer : link )
Pour découvrir le groupe, leur site officiel : link
Le clip officiel :
Paroles :
Parce qu’ils veulent faire de moi un soldat au compte chèque solvable
Je vous le dis, je suis condamné à l’échec
Parce que le monde qu’ils nous proposent m’indispose
Je le répète, je suis condamné à l’échec
Parce que les études de lettres et philo, ça paye pas
Ils m’ont dit : « Petit mec, condamné à l’Éssec ! »
Condamné ! Faut accepter les « lois du marché »
C’est « marche ou crève » quand les diplômes deviennent les flèches de l’archer
Si réussir c’est un salaire, un pavillon sous hypothèque
Permettez-moi d’être condamné à l’échec
Ils disent que les jeunes du ghetto veulent leur part du gâteau
Incitent à se lever tôt, mais c’est quoi ce veto ?
Cette injonction à être cool, rentrer dans le moule
Enlever sa cagoule, enfiler ses pantoufles
S’asseoir dans son canapé, allumer sa télé
Puis mater, lobotomisé, leurs clips « sacemisés »
Ça, c’est miser sur notre consentement et notre consensus
Quand la révolte appelle à faire de l’oseille, c’est un terminus
On ne pourra pas nous exhorter d’aduler le Medef
Au Canal Saint-Martin, y a des anciens cadres SDF
Voilà l’envers du décor, ce système est à refaire
L’humain n’est rien, les trophées ne reviennent qu’au profit
Alors, bien sûr, faut se prendre en main ! Évidement
Ne rien attendre de ce système qui te considère comme un chien
Qui te fait rapporter l’bâton sous forme d’un maximum de lucre
Sil est bien docile, le toutou, il aura son su-sucre
Mais je ne suis ni une carte de visite, ni un CV
Pas de métier valorisant, j’suis qu’intérim et CDD
Avant, j’aimais vos ballades, maintenant, elles me narguent
Elles me font constater que je n’ai pas de cordes à l’arc
Car je ne sais pas chanter, pas rapper, pas slamer, pas scénariser
Pas designer, moi je passe pas à la télé !
Laissez-moi être fatigué, être inadapté
Laissez-moi être un problème pour ceux qui veulent me soumettre
Me soumettre à devenir complice
Me soumettre à devenir servile
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
Mais les voitures ne sont que des bibelots de notre consommation
Qui ne méritent aucun égard dans la révolte de nos chansons !Je ne suis pas déçu, en ce système j’ai jamais espéré
Pour nos parents tombés dans le panneau, je ne peux être que navré
Où est mon HH rebelle qui fumait du hasch ?
Maintenant le rap prend les allures d’un sermon de DRH
Il nous encourage à faire carrière et gagner des sous
De boire toutes ces conneries fait mal au crâne, vite faut qu’on dessoûle
Sans déclarer la guerre, il a vaincu nos rhétoriques
Le capital est dans nos têtes et nous fait l’amour torride
Leur système à la con nous prépare à la compète !
Ils vous parlent de réussite, je vous parle de conquête
Je n’accepterai jamais les règles qu’ils ont fabriquées
Je n’accepte que les rêves que mon cœur veut abriter.Une vidéo "live" :
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Une petite découverte comme je les aime !
Du slam de très bonne qualité, avec un accompagnement mélangeant les tendances jazzy et rock. Des textes bien comme il faut aussi, ciselés à souhait !
"Rues et rumeurs" : la rue et ses humeurs ... manifs ... révolution (citoyenne).
L'album "La corde ou le pavé" (2009) est téléchargeable (gratuitement) et écoutable sur le lien suivant : lacordeoulepavé (n'hésitez pas !).
Le blog du groupe "Le milieu" : Lemilieu (pour découvrir leur coté militant et leurs multiples talents !)
Le son : (Rues et rumeurs)
Une mise en image avec paroles :
Rues et rumeurs - Le Milieu par francisco65Paroles :
La rue vit, la rue parle, la rue meurt,
la rue écrit sur les murs ses humeurs,
la rue crie ou murmure cette rumeur.
Parfois, la rue prie, la rue se perd, la rue a peur,
quand le peuple se rue sur les idées mortes de médias menteurs.
Alors les murs se heurtent aux bulldozers de la pensée
et la rue se fracasse le crâne contre ces portes fermées.
Elle se fait bélier pour avancer tête haute, ventres à terre.
C’est ici Belzébuth pour les autres, endimanchés cerbères,
dandys dédaignant cette plèbe qui plaide non coupable,
dans d’endiablées farandoles, carmagnoles caraquègnes.
Saignent ces veines gonflées d’espoir
jusque dans les caniveaux, oubliettes de l’Histoire,
arrosant d’une dignité vaine l’aube du Grand Soir,
avec pour unique soleil, un réverbère au zénith,
éclairant le chemin de ces libertophiles fanatiques.
Penseurs ou illuminés, ces éternels marcheurs se font allumer,
dans un noir total, une nuit totalitaire.
Ils périssent alors en leurs demeures,
châteaux de carton, palais d’asphalte et de béton,
érigés à la sueur de leur sang, de leur front,
à la puanteur rance de ceux de leur rang,
partageant la même couche, le même suaire.
La rue a parlé, la rue a vécu, la rue a fait front.
Aujourd’hui vaincue, foudroyée,
demain triomphante, relevant les affronts,
la rue était prise mais la rue a péri, éprise de liberté !
La rue vit, la rue parle, la rue meurt,
La rue crie ou murmure cette rumeur…
La calle vive, la calle habla
aqui calle muerte, aqua calle amor,
la calle escribe en la pared su humor
la calle siempre murmurarà este rumor.
Puente llaguno, teatro del horror
cuando llego el rostro del odio
el olor del azufre y del sufrimiento
de un pueblo petrificado en estatua de plomo.
La mano del imperio golpeando el pueblo
en el puente Llaguno
deviene cementerio
este jueves muy negro.
Negro negrito este escenario suscio
de un guion gringo muy conocido.
Pero la vida no es un espectaculo
y no necesitamos tal escenografo !
Ahora, basta el temor !
En los ojos del pueblo desaparecio el terror.
Ahora, basta el terror !
En los ojos del pueblo desaparecio el temor.
Ahora calle vive, calle habla, calle muerte, calle amor,
la calle siempre murmurarà este rumor !
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Au hasard de me pérégrinations sur le net, je suis tombé sur ce titre des "Bruit qui court" : Les gens biens.
Une critique de la loi sur la prévention de la délinquance de 2007.
Attention à la délation, attention aux fichiers ... résistez!
Paroles :"L’oppression ne se cache plus
Et tant mieux si on enferme, si on exclut
Ils sont des millions à rêver de barbelés
A soutenir l’Etat qui assassine pour leur sécurité
La France rêve de prisons
Et pour ses enfants des maisons de correction
Un fichage organisé
Tenu par les gens biens qui n’ont rien à cacher
Tenu par les gens biens qui n’ont rien à cacher
L’oppression aujourd’hui c’est leur loi
Qui organise les expulsions dans le silence des médias
Nous sommes trop peu de résistants
Alors que le fascisme est ici
Le fascisme c’est maintenant
Les gens biens fichent les étrangers
Ils fichent les malades
Ils fichent les syndiqués
Ils fichent les homos
Ils fichent les communistes
Aujourd’hui un mec qui lutte, pour eux c’est un terroriste
Aujourd’hui un mec qui lutte, pour eux c’est un terroriste
L’oppression aujourd’hui c’est leur loi
Qui organise les expulsions dans le silence des médias
Nous sommes trop peu de résistants
Alors que le fascisme est ici
Le fascisme c’est maintenant
Les gens biens fichent les étrangers
Ils fichent les malades
Ils fichent les syndiqués
Ils fichent les homos
Ils fichent les communistes
Aujourd’hui un mec qui lutte, pour eux c’est un terroriste
Aujourd’hui un mec qui lutte, pour eux c’est un terroriste"
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