-
Par francisco65 le 18 Novembre 2012 à 13:47
Très beau titre de Zebda avec un texte écrit par Jean Pierre Filiu à propos du conflit Israélo-Palestinien. Conflit qui n'a que trop duré ... Mais qu'attends la communauté internationale pour le régler???!!!!
Pour l'instant de nouveaux morts, de nouvelles atrocités ... et ce cri d'un enfant Palestinien évoqué dans cette chanson.
Un beau texte. Une polémique pourtant ... voir article du monde diplomatique : Une chanson pour Gaza : le Crif pour la censure ?
Vidéo clip officiel :
Paroles :
"Je suis né dans un pays qui n’existe pas,
Je suis né sur une terre qui n’est plus à moi,
Une terre occupée, une terre piétinée,
Une terre autonome sur le papier,
Je suis né sous les You-Yous et les cris de joie,
Je suis né après bien d’autres dans le camp trop étroit,
La mer était ma frontière, mon sanctuaire,
Pour oublier les colons et le blocus et la misère,
J’ai grandi bercé au son des récits de l’exil,
J’ai grandi au creux des vies suspendues à un fil,
Le fil d’un espoir tenace dans l’impasse,
Un jour oui la tête haute nous aurons notre place,
Nous aurons notre place, nous aurons notre place.
J’ai grandi trop, trop, vite entre deuil et oubli,
J’ai grandi en tutoyant l’horizon infini,
Le sable chaud sous mes pas me portait vers l’au delà,
Je serai si grand si fort, on ne verra que moi,
J’ai vécu à Gaza sans jamais en sortir,
J’ai vécu de jours en jours sans remords ni soupir,
Malgré les barbelés le couvre feu les blindés,
J’ai chéri au fond de moi le rêve d’en échapper,
Le rêve d’en échapper, le rêve d’en échapper.
J’ai vécu les vagues humaines de l’intifada,
J’ai vécu cortèges et grèves drapeaux à bout de bras,
Nous chantions à pleins poumons notre passion,
Tandis qu’au dessus de nous paradaient leurs avions,
Je suis mort, a-t-on menti, d’une balle perdue,
Je suis mort assassiné par un homme inconnu,
Qui croyait faire son devoir en tirant dans le brouillard,
Sur des ombres ennemies aux armes dérisoires,
Je suis mort comme milles autres, mille après mille avant,
Je suis mort un soir d’automne, un soir de ramadan,
Mais je ne voulais que vivre, vivre libre,
Je ne voulais qu’être libre, je ne voulais qu’être libre,
Je ne voulais qu’être libre !!"
votre commentaire -
Par francisco65 le 4 Mars 2012 à 01:05
Un extrait de l'album de Rost (Poésie d'un résistant - 2010) : Requiem pour Jerusalem.
Rost, rappeur, originaire du Togo, mais fortement impliqué dans la vie citoyenne française (voir la page wiki qui lui est consacrée : link ). Il est engagé dans la campagne auprès de François Hollande. Il se montre toutefois critique sur la campagne et la sincérité du staff socialiste sur les problèmes de gestion des banlieues. Voir son interview dans le point.fr : "Si Hollande est élu, il peut y avoir de nouvelles émeutes" !
votre commentaire -
Par francisco65 le 5 Février 2012 à 00:38
Quand des artistes osaient attaquer de front des éditorialistes politiques dans leurs chansons ... Ici c'est Jean d'Ormesson qui est attaqué pour sa vision du colonialisme et de la guerre d'indochine en particulier.
Un air de liberté
Les guerres du mensonge les guerres coloniales
C'est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs
Quand vous les approuviez à longueur de journal
Votre plume signait trente années de malheurLa terre n'aime pas le sang ni les ordures
Agrippa d'Aubigné le disait en son temps
Votre cause déjà sentait la pourriture
Et c'est ce fumet-là que vous trouvez plaisantAh monsieur d'Ormesson
Vous osez déclarer
Qu'un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s'appelle Ville Ho-Chi-MinhAllongés sur les rails nous arrêtions les trains
Pour vous et vos pareils nous étions la vermine
Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein
Mais les rues résonnaient de paix en IndochineNous disions que la guerre était perdue d'avance
Et cent mille Français allaient mourir en vain
Contre un peuple luttant pour son indépendance
Oui vous avez un peu de ce sang sur les mainsAh monsieur d'Ormesson
Vous osez déclarer
Qu'un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s'appelle Ville Ho-Chi-MinhAprès trente ans de feu de souffrance et de larmes
Des millions d'hectares de terre défoliés
Un génocide vain perpétré au Viêt-Nam
Quand le canon se tait vous vous continuezMais regardez-vous donc un matin dans la glace
Patron du Figaro songez à Beaumarchais
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet
votre commentaire -
Par francisco65 le 22 Décembre 2011 à 18:31
Je n'ai pas eu l'occasion de déserter, j'ai juste été objecteur de conscience mais cette chanson m'a forcément aidé à franchir le pas pour dire non aux armes ! Le déserteur, chanson de 1954 au lendemain de la défaite française de Dien Bien Phu, a été reprise ou adaptée par de nombreux artistes.
Paroles :
Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter
Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
Refusez d'obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir
S'il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer.Version chantée par Boris Vian :
Version live de Joan Baez :
1 commentaire -
Par francisco65 le 19 Décembre 2011 à 18:02
Bob Marley, plus de 25 ans qu'il est entré dans ma vie, il n'en sortira jamais, comme quelques autres ...
"Get up, Stand up!" a été écrite en 1973 par Bob Marley et Peter Tosh.
Chanson contre le racisme et toutes les oppressions, une incitation à se battre, pour conserver ses droits ou en obtenir de nouveaux. Un texte qui dénonce aussi le désir des colons de convertir une partie de l'Afrique au christianisme.
Paroles avec traduction :
"Get Up, Stand Up (Lèves-toi, Debout)
Get up, stand up, stand up for your rights
Lèves-toi, debout lèves-toi pour tes droits
Get up, stand up, don't give up the fight
Lèves-toi, debout n'abandonne pas le combat
Preacher man don't tell me
Prêtre ne me dit pas
Heaven is under the earth
Que le paradis est en dessous de la terre
I know you don't know
Je sais que tu ne sais pas
What life is really worth
Ce que vaut réellement la vie
It's not all thm glitters is gold
C'est bien plus que de l'or
Half the story has never been told
Une partie de l'histoire n'a jamais été racontée
So now you see the lights
Donc maintenant que tu vois la lumière
Stand up for your rights
Tu te lèves pour tes droits
[Refrain]
Most people think
La plupart des gens pensent
Great good will come from the skies
Que le Bon Dieu viendra du ciel
Take away everything
Qu'il éloignera tout
And make everybody feel high
Et fera que tout le monde se sente bien
But if you know what life is worth
Mais si tu savais ce que vaut la vie
You would look for yours on earth
Tu chercherais les tiens sur la terre
And now you've seen the light
Et maintenant que tu vois la lumière
You stand up for your rights
Tu te lèves pour tes droits
[Refrain]
So can't give up the fight
N'abandonne pas le combat
We're sick and tired of your ism
Nous en avons marre et sommes fatigués
And skism game
De vos jeux de cons
Die and go to heaven in Jesus' name
Pour mourir et partir au paradis de Jésus
We know when we understand
Nous savons et nous comprenons
Almighty God is a living man
Que le Dieu tout-puissant est un homme vivant
You can fool some people sometimes
Tu peux berner certaines personnes parfois
But you can't fool all the people
Mais tu ne peux pas berner tout le monde
All the time
En même temps
So now we see the light
Aussi maintenant que tu vois la lumière
Stand up for your right
Tu te bats pour tes droits
[Refrain]
1 commentaire -
Par francisco65 le 18 Décembre 2011 à 10:03
Masta.
Une réflexion sur les religions, les croyances, le respect, une critique des extrêmismes, le tout dans un rythme envoutant.
Un groupe de rap qui proclame son athéisme, et prône la laîcité !
Excellent titre de Nouvel R extrait de l'album "Tout va bien" (2010).Paroles :
"C’est pas les étoiles qui m’ont guidé, c’est pas la foi qui m’a aidé,
Je n’ai jamais cru en autre chose qu’en une solide ténacité.
Regarde les implorer et questionner Le Très Grand,
Un peu plus tard à pleurer et critiquer le néant.
C’est bien plus facile d’attendre, se reposer sur ses croyances,
Que d’agir et d’entreprendre et inverser la tendance.
J’ai du respect pour l’homme sage quel que soit sa religion,
Mais je comprend pas les otages prisonniers de leurs convictions.
Je respecte les insoumis qui ont choisi leur direction,
Les hommes d’honneur et leurs prises de positions.
Des bâtiments, des bijoux, des tueries au nom d’un dieu.
Je comprend pas les raisons, je crois en moi c’est bien mieux.
Je crois aussi en l’amitié, j’ai des valeurs des principes
Et y’a pas un seul billet qui pourra les humilier.
Les yeux mouillés à genoux, ils avouent tous leurs pêchers,
Mais là haut personne se dévoue pour venir les pardonner.
Je ne cherche pas de paradis, je n’enfante pas d’illusions.
Je veux me sentir bien ici c’est ma seule motivation.
Je ne cherche pas de paradis, je n’enfante pas d’illusions.
Je veux me sentir bien ici c’est ma seule motivation.
Chaque religion a sa foi et c’est pour ça que je les respecte toutes,
J’ai grandi sans trop croire et au fond de moi subsistait le doute.
Ni poly ni monothéiste j’ai préféré resté athée,
Puis un jour, j’ai découvert la vraie histoire de Siddhârta.
Je crois qu’on a plusieurs vies, je ne sais pas à combien j’en suis,
J’aimerais prendre le chemin mais je ne sais pas sur quelle route je suis,
Dur de méditer quand il y a cette pensée qui te poursuit,
Beaucoup de nuages dans mon ciel m’empêchent de voir l’essentiel, la vérité.
Habité par la dualité, Je comprends la causalité,
L’interdépendance, l’impermanence.
Mais la théorie n’est rien si je n’en fais pas l’expérience,
C’est au fond de moi que tout se trouve, au fond de nous qu’est la délivrance.
Je crois en une intelligence, une existence extérieure,
Croire qu’on est les seuls, c’est surtout croire qu’on est supérieur.
On peut me dire occulte, paranormal, ésotérique,
Mais chacun a le droit à son culte sur l’éphémère demeure sphérique.
Je n’ai pas vu la lumière, encore moins d’homme marcher sur l’eau.
On m’a parlé des guerres au nom de celui qui vit là haut.
Des sauvages éduqués à grands coups d’écrits bibliques,
Des territoires occupés par des colons fanatiques.
Une Palestine morcelée, de son intégrité dépecée,
Le bien contre le mal nous sont tous les jours ressassés.
Des dogmes et des tabous, des peuples mis à genoux,
Des actes extrêmes injustifiables qui sont de plus en plus fous.
Y’a eu la fuite de chefs nazis sous couvert du Vatican,
Des puritains font les lois dans un pays bien trop puissant.
Y’a eu l’époque des templiers, maintenant celle des talibans,
Je suis pour l’entraide, pas le conflit, entre l’occident et l’orient.
Où est l’humour dans tout ça, il persiste mais reste discret,
Il est sous le joug d’une fatwa ou sur le banc des accusés.
Je ne savais pas qu’aujourd’hui la censure frappait encore,
Que pour un livre ou des dessins, on pouvait risquer la mort.
Libre penseur je crois en l’homme dans tout ce qu’il a de bon ou de mauvais,
Je resterai mon propre maître en respectant ce que tu es.
Mais laisse moi être laïc, respecte mes libertés,
Je n’entraverai pas les tiennes si la tolérance est de ton côté."
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique