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Dans cet épisode, Jean-Luc Mélenchon se rend à Grenoble, dans le quartier populaire de la Villeneuve. Il participe à une réunion publique sur l’éducation. Nous retrouvons ensuite le candidat du Front de Gauche à Paris lors de la manifestation de soutien au peuple grec. L’épisode se termine sur les coulisses du face à face avec Marine Le Pen dans l’émission Des paroles et des actes sur France 2.
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Passage obligé dans une campagne présidentielle: l’affiche officielle. Jean-Luc Mélenchon ne déroge pas à la règle et se prête même au jeu. Sous l’œil attentif de son directeur de la communication, nous suivons toutes les étapes, du shooting à l’imprimerie, en passant par la conception de cette affiche, qui va fleurir sur tous les murs de France.
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"Lettre à la République" est le premier extrait de l'album "92.2012" de Kery James.
Kery James est toujours aussi percutant ! Colonisation, immigration, intégration ... Laïcité et communautarisme ... Islamophobie et xénophobie ... A écouter et à méditer.
Paroles :
A tous ces racistes à la tolérance hypocrite
Qui ont bâti leur nation sur le sang
Maintenant s’érigent en donneurs de leçons
Pilleurs de richesses, tueurs d’africains,
Colonisateurs, tortionnaires d’algériens
Ce passé colonial, c’est le votre
C’est vous qui avez choisi de lier votre histoire à la notre
Maintenant vous devez assumer
L’odeur du sang vous poursuit même si vous vous parfumez
Nous les arabes et les noirs, on n’est pas là par hasard
Toute arrivée à son départ ...
Vous avez souhaité l’immigrationGrâce à elle vous vous êtes gavés jusqu’à l’indigestion
Je crois que le France n’a jamais fait la charité
Les immigrés ce n’est que la main d’œuvre bon marché
Gardez pour vous votre illusion républicaine
De la douce France bafouée par l’immigration africaine
Demandez aux tirailleurs sénégalais et aux harkis
Qui a profité de qui ?
La république n’est innocente que dans vos songes
Et vous n’avez les mains blanches que dans vos mensonges
Nous les arabes et les noirs, On n’est pas là par hasard
Toute arrivée à son départ ...
Mais pensiez-vous qu’avec le tempsLes négros muteraient et finiraient par devenir blancs
Mais la nature humaine a balayé vos projets
On ne s’intègre pas dans le rejet
On ne s’intègre pas dans les ghettos français
Parqués, entre immigrés, faut être sensé,
Comment pointer du doigt le repli communautaire
Que vous avez initié depuis les bidonvilles de Nanterre
Pyromanes hypocrites
Votre mémoire est sélective
Vous n’êtes pas venus en paix
Votre histoire est agressive
Ici, on est mieux que là-bas, on le sait,
Parce que décoloniser, pour vous, c’est déstabiliser
Et plus j’observe l’histoire ben moins je me sens redevable
Je sais ce que c’est d’être noir depuis l’époque du cartable
Bien que j'n'sois pas ingrat je n’ai pas envie de vous dire merci
Parce qu’au fond, ce que j’ai, ici, je l’ai conquis,
J’ai grandi à Orly dans les favellas de France
J’ai fleuri dans les maquis
Je suis en guerre depuis mon enfance
Narco trafic, braquages, violence, crimes
Que font mes frères si ce n’est
Des sous comme dans Clearstream
Qui peut leur faire la leçon, vous ?
Abuseurs de biens sociaux, détourneurs de fonds
De vrais voyous en costard, bandes d’hypocrites
Est-ce que les français ont les dirigeants qu’ils méritent
Au cœur des débats, des débats sans cœur
Toujours les mêmes qu’on pointe du doigt
Dans votre France des rancœurs
En pleine crise économique il faut un coupable
Et c’est en direction des musulmans que tous vos coups partent
Je n’ai pas peur de l’écrire
La France est islamophobe
D’ailleurs plus personne ne se cache
Dans la France des xénophobes
Vous nous traitez comme des moins que rien
Sur vos chaînes publiques
Et vous attendez de nous
Qu’on s’écrie « Vive la République »
Mon respect s'fait violer au pays dit des droits de l’Homme
Difficile de se sentir français
Sans le syndrome de Stockholm
Parce que moi je suis noir, musulman, banlieusard et fier de l’être
Quand tu me vois
Tu mets un visage sur ce que l’autre France déteste
Ce sont les mêmes hypocrites
Qui nous parlent de diversité
Qui expriment leur racisme sous couvert de laïcité
Rêvent d’un français unique
Avec une seule identité
S’acharnent à discriminer
Les mêmes minorités
Face aux mêmes électeurs
Les mêmes peurs sont agitées
On oppose les communautés
Pour cacher la précarité
Que personne ne s’étonne
Si demain ça finit par péter
Comment aimer un pays
Qui refuse de nous respecter
Loin des artistes transparents
J’écris ce texte comme un miroir
Que la France se regarde
Si elle veut s’y voir
Elle verra s’envoler
L’illusion qu’elle se fait d’elle-même
Je ne suis pas en manque d’affection
Comprends que je n’attends plus qu’elle m'aime
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Jours de grève, retours de manifs, des millions de personnes dans la rue et on se dit parfois ... à quoi bon? Si ce n'est pour éviter le pire...
Je n'ai pas vu souvent de la colère s'exprimer dans une manif, plutôt de la résignation ...
Mais que peut-on faire d'autre? La désobeissance civile? Il va peut être falloir y penser !
Réveillez vous! Réveillons nous!
"Désobeissance civile" extrait de l'album du même nom de Keny Arkana (2008)
Paroles :Trop nombreux sont ceux qui ont oublié le passé
L'histoire de l'homme, une honte, faut-il te le ressasser?
Le monde, une spirale où les mêmes erreurs sont retracées
A force de cotoyer l'horreur, nos coeurs sont devenus glacés
Nous parlent que d'profits, la condition de l'homme effacée
Mondialisation et concurrence sont leurs uniques phrasés
Les peuples unitéralement écrasés
La création menacée
Multinationales et croissance ont tracé
Leurs routes sur nos libertés
Ils ont juré, craché qu'rien n'entravera la leur à l'heure où les
dictatures sont cachées
A cause de leurs profits immédiats l'avenir est gaché
Cette bande d'ingrats ont réduit la planète à un grand marché
La loi des plus riches et beaucoup crèvent avant d'être agé
Protestations dîtes criminelles si tu les as outragés
Ils mentent lorsqu'ils disent que le mal-être n'est que passager
Puis s'étonnent quand la nature se rebelle comme un peuple enragé
Ils disent être transparents alors que de sang, leurs mains sont tâchées
Déconseillent fortement d'avoir des idées trop engagées
Accélération d'leur plan depuis qu'des avions se sont krashés
Et toi, dis-moi dans quels sens au système es-tu attaché?
Ils prêchent le blasphème et la vraie lumière se fait lyncher
Tous nés la corde au cou, dans certains pays elle a lachée
Parlent de justice alors qu'à la racine ils l'ont arrachée
Les plus gros s'engraissent sur la tête de ceux qui n'ont rien à
mâcher
Voila le monde d'aujourd'hui. Parait qu'leur plan a marché
Nous vantent un progrès technique qui dans le fond a tout saccagé
Parle d'évolution quand notre humanité s'est fait hacher
Notre coeur ne bat plus vraiment et notre inconscient est faché
Stress, angoisse, cancers, dépressions notre compte s'est chargé
Mais on ne cherche pas la cause et les effets qu'on aimerait chasser
"Philosophie fast-food" pour que nos consciences soient terrassées
Au nom de la dignité humaine, nous avons dit: "ASSEZ"Désobeissance civile !
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Un extrait de l'album de Keny Arkana "Désobeissance" (2008) avec le titre "Ordre mondial".
Titre qui résume bien le constat fait par Keny Arkana : le monde dominé par les multinationales, les "confréries" diverses et les illuminatis en particulier, les médias, le mythe de la croissance, la destruction de notre monde au profit de quelques uns ... On peut ne pas être d'accord avec tous ses propos, mais pour l'essentiel, j'adhère!
Vidéo (avec paroles intégrées) :
Paroles :
Je suis là, partout, j'ai resserré les murs
J'ai imposé ma surveillance, caméra partout dans les rues
J'ai approfondi les frontières, un rempart pour le Tiers Monde
Un champs de tir pour les sans faf, histoire que les affaires montent
Je ne défends pas l'être humain, je défends les capitaux
J'instaure les règles du commerce en faveur des occidentaux
Je suis l'art de piller, en faisant croire qu'on ne vole rien
Au service de la croissance, tes droits de l'Homme, j'en rigole bien !
Je me cache derrière des idéologies pour que l'opinion soit d'accord
J'ai imposé la biométrie sur vos passeports
J'ai fabriqué la peur, pour que tout le monde soit sur écoute
Car moi je veux tout répertorier, moi je veux des chiffres et des codes-barres
Je contrôle vos esprits par le biais des médias, vous êtes à ma merci
Les pieds embourbés dans l'inertie
Car vous vous croyez libres, mais formatés depuis l'école
Pour vous apprendre la hiérarchie, à toujours obéir aux ordres.
Je suis l'ordre mondial
L'ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationales
Politiques économiques, je suis la conjoncture
Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.
J'ai anéanti le pouvoir national, j'impose ma loi dans les pays
C'est le jeu de l'illusion que vous appelez "démocratie"
Car l'ordre vient de moi, certainement pas d'un peuple
Je vous façonne à mes choix dès que vous tombez dans la peur
je suis le produit des tyrans, la structure qui détruit
Au nom des valeurs marchandes, implantées jusqu'à vos esprits
Je pompe le sang du Tiers Monde, j'chope leur politique
Leur ordonne de nous vendre tous leurs services publics
Un peuple qui se lève ? Moi je lui couperai ses vivres
Pour mieux alimenter sa haine et l'emmener en guerre civile
Car y'a pas meilleur profit que le bizness de la mort
Destruction, reconstruction, investissement, marché des armes,
Pro-guerre, prospère je fais monter la sauce
Vous monte les uns contre les autres, pour mieux alimenter ma force
Car mon règne prend son ampleur dans toutes vos divisions
Libéralement capitaliste, au service de vos illusions.
Je suis l'ordre mondial
L'ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationales
Politiques économiques, je suis la conjoncture
Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.
Tout est profit, tout est marchandise telle est ma devise
J'ai inventé les classes pour que vous vous trompiez d'ennemi
Je vous ai donné des outils pour lutter contre moi
Des syndicats, quelques partis mais toujours cadrés par mes lois
Oui je détruis la Nature car ce qui m'importe, c'est la croissance
Votre planète, elle est devenue mon esclave
Je la nourris de déchets, la pollue jusqu'à la racine
Pendant que je me rassasie de nouvelles mesures assassines
J'empoisonne vos corps d'aliments trafiqués
Génétiquement modifiés car le mal çà fait du chiffre
J'ai déréglé le climat, déshumanisé les Hommes
Dénaturé le vital, flingué l'espoir en plein essor
J'ai réussi à vous faire croire que la Vie se résumait à consommer, consommer
Consommer pour mieux construire mon empire
Je suis capable du pire, pour vous faire croire en ce qu'il faut,
Si je contrôle vos esprits, c'est grâce à la culture du profit.
Je suis l'ordre mondial
L'ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationales
Politiques économiques, je suis la conjoncture
Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.
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Victor Jara, chanteur communiste chilien, soutien de Allende, et assassiné sous Pinochet en 1973.
Un hommage au Che ...Zamba Del Che (La Zamba Du Che)
J'arrive en chantant cette zamba
Avec un roulement de tambour libertaire
Ils ont tué le guerillero
Che commandant Guevara
Forêts, pampas et montagnes
La Patrie ou la mort, c'est son destin
Forêts, pampas et montagnes
La Patrie ou la mort, c'est son destin.
Ils violent les droits humains
Dans de si nombreuses regions
D'Amerique Latine
Dimanche, Lundi et Mardi
Ils nous imposent des militaires
Pour dominer les peuples ;
Dictateurs, assassins,
Gorilles et generaux.
Ils exploitent le paysan,
Le mineur et l'ouvrier.
Combien de douleur, son destin
Faim, misere et douleur
Bolivar lui a montré le chemin
Et Guevara l'a suivi
Liberérer notre peuple
Du pouvoir qui nous exploite
Il a donné a Cuba
La gloire de la nation libérée
La Bolivie pleure egalement
Sa vie sacrifiée
Saint Ernesto de La Higuera
C'est ainsi que l'appellent les paysans
Forêts, pampas et montagnes
La Patrie ou la mort, c'est son destin.
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Un petit retour sur un homme qui, bien sur, m'a idéologiquement marqué!Par la voix des Zebda d'abord ... :
Jaurès par Zebda (vidéo réalisée à l'occasion du 150 ème anniversaire de la naissance de Jean Jaurès (avec le concours de la région Midi Pyrénées)
"Jaurès" version Brel :
Petits rappels historiques : Jean Jaurès (page wikipédia sur Jaurès)
Paroles :
Ils étaient usés à quinze ans
Ils finissaient en débutant
Les douze mois s'appelaient décembre
Quelle vie ont eu nos grands-parents
Entre l'absinthe et les grand-messes
Ils étaient vieux avant que d'être
Quinze heures par jour le corps en laisse
Laissent au visage un teint de cendre
Oui, not' Monsieur oui not' bon Maître
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
On ne peut pas dire qu'ils furent esclaves
De là à dire qu'ils ont vécu
Lorsque l'on part aussi vaincu
C'est dur de sortir de l'enclave
Et pourtant l'espoir fleurissait
Dans les rêves qui montaient aux yeux
Des quelques ceux qui refusaient
De ramper jusqu'à la vieillesse
Oui not' bon Maître oui not' Monsieur
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Si par malheur ils survivaient
C'était pour partir à la guerre
C'était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelques sabreurs
Qui exigeaient du bout des lèvres
Qu'ils aillent ouvrir au champ d'horreur
Leurs vingt ans qui n'avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux oui not' bon Maître
Couvert de prêtres oui not' Monsieur
Demandez-vous belle jeunesse
Le temps de l'ombre d'un souvenir
Le temps du souffle d'un soupir
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès?
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