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Par francisco65 le 17 Juillet 2013 à 14:31
Damien Saez … un des héritiers de Léo Ferré.
« Ma petite couturière » est un titre extrait de l’album « Messina » (2012).
Un texte sublime sur des airs de délocalisations, désindustrialisation, chômage, crise … , résolument engagé donc … comme sa diatribe anti ministère de la culture, anti télé, … en guise de conclusion de son concert aux francofolies de La Rochelle le 14 Juillet 2013, avec en terminant un extrait de « Ma petite couturière » justement. Juste grandiose !!
(Fin du concert aux francofolies de La Rochelle, le 14/07/2013)
Chanson intégrale :
Paroles :
Ma petite couturière
Elle est pas haute couture
Mais faut voir quand elle coud
Des ourlets à mon cœur
Ma petite couturière
Elle connaît les mesures
De mon cœur éperdu
Là dans la fourmilière
Des trous dans les tricots
Et les bas qui s'effilent
Au fil du temps tu vois
Passer sur la machine
Finis les travailleuses
Bonjour les plasticiennes
L'heure est aux dépensières
Aux abeilles en guêpières
Faut jeter les bobines
Oui le film est fini
Du temps des gabardines
Faut laisser ton boulot
Pour d'autres ouvrières
Pour d'autres solidaires
Dans d'autres fourmilières
A d'autres couturières
Y'a des œillets perdus
Pendants aux boutonnières
Quand les points de couture
Tournent aux points de suture
En ligne les brodeuses
C'est le temps des chômeuses
C'est l'heure de rendre la blouse
De tremper les mouchoirs
Habillez les jupons
Sur un fichu de paille
Puisque tous les patrons
Nous laissent sur la paille
Ma petite couturière
Elle est pas haute couture
Elle est prête à porter
Le monde à bout de bras
Ma petite couturière
Elle connaît les mesures
De mon cœur éperdu
Là dans la fourmilière
Fini le temps des cerises
Des écharpes pour deux
Dire que même à l'usine
Il faudra dire adieu
Merci bien mon bon maître
Merci bien mon monsieur
De m'en donner toujours
De quoi pisser par les yeux
Ils ne parlent pas pour nous
Ils nous vendent l'âme et c'est tout
Ils sont bons qu'à promettre
Et nous bons qu'à nous faire mettre
Ouais l'aiguille s'est plantée
Dans le cœur des copines
Jetez les dés à coudre
L'avenir s'est cassé
Les lacets à nos cœurs
Les chaînes à nos chevilles
Finies les fleurs en boutons
Planquées dans les bustiers
Ma petite couturière
Elle est pas haute couture
Mais faut voir quand elle coud
Des ourlets à mon cœur
Ma petite couturière
Elle connaît les mesures
De mon cœur éperdu
Là dans la fourmilièreDe mon cœur éperdu
Là dans la fourmilière
Ma petite couturière
Ma petite couturière
Ma petite couturière
Ma petite couturière
Ma petite Ma petite Ma petite couturière
Ouvrier l'ombre est le cœur de nos vies
Qu'on a laissé saigner dans le fond des gouttières
Toujours sur les avenues
Les révolutionnaires tendent la main
A des gens qui n'en pensent pas moins
Toujours sur le métal hurlant des machines
A l'usine
Elle retourne au charbon
Elle retourne à la mine
Ma jolie figurine
Elle rassemble elle nous serre les boulons
Elle est pas haute couture
Elle est prête à porter
Le monde à bout de bras
Ma petite ouvrière
Elle va dans la fourmilière
Elle retourne à la lutte
Puisque tout tourne ici
Oui oui à la folie
Puisque tout tourne ici
Oui oui à la folie
Oui oui oui
A la folie
A la folie
Oui oui oui
A la folie
A la folie
Dans le suppôt bourgeois
Si c'est plutôt Versailles
Qui fait la rébellion
Rock'n'roll de grands-mères
Ouais si c'est pas l'époque
Où rêvent des camarades
Oh solidaire ami
Si c'est pas la tendance
Si l'époque est fashion
Tous les soirs au charbon
Quand ça sent la misère
Moi c'est vrai que j'préfère
Toujours sur la machine
Ma petite couturière
Elle resserre les boulons
Dire qu'on en vient à regretter
Le travail à la chaîne
Pour des pays plus chauds
Pour des pays moins chers
Pour des pays plus beaux
Ouvrière s'est perdue
Cherche reconversion
Le patron a fermé
Tous les champs de cotons
Le patron a fermé
Tous les champs de cotons
Le patron le patron le patron
hé hé....
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Par francisco65 le 30 Avril 2012 à 17:43
On lâche rien aura été, et sera encore, un hymne des luttes ! Un nouvel album des HK & les Saltimbanks est sorti en mai 2012 "Les temps modernes". Un premier extrait "Toute mon vie" !
"Toute mon vie ... j'ai travaillé / Zordi Kossa moi la gagné / Toute mon vie j'ai travaillé / Demain peut être mi va aller ... "
Un clip avec de vrais salariés ...et un Xavier Mathieu en patron ! sourires.
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Par francisco65 le 12 Avril 2012 à 10:34
"Le sens de la gravité", album 2009 des Fatals Picards. Des services publics détruits sans plus aucune retenue, un mépris total des gens dans les rues, mais nous continuons de résister en menant des combats devenus ... trop ordinaires, mais nécessaires !
Site officiel du groupe : link
Paroles :
Le Combat Ordinaire
Huit heures par jour vissé à ma machine
Une vie transparente soudée à mon usine
La casquette de travers, j'avais la classe ouvrière
C'était toute ma vie, mon droit à la misère
Jusqu'à cette lettre qui dit encore merci
C'est ça ou RMI dans un faubourg de Varsovie
J'ai rien contre la Pologne à part peut-être un pape ou deux
Mais dans ma ville du nord le gris du décor est plus bleu
Mais je me connais je lâcherai pas l'affaire
Je vais piquet de grève comme on pique une colère
Plus têtu que tous les vieil homme et la mer
Pour que continue le combat ordinaire
Si mon vieux me voyait il serait fier de moi
Lui qui était communiste comme on porte une croix
S'il existe un Dieu pour les mineurs syndicalistes
J'espère qu'au paradis les anges sont un peu marxistes
Chez nous le chômage fait partie de la famille
Comme l'amiante, l'oubli, la silicose et les terrils
Quantités négligeables dont la vie ne tient qu'à un fil
Certains soignent la peur du vide à coup de 21 avril
Mais je me connais je lâcherai pas l'affaire
Je vais piquet de grève comme on pique une colère
Plus têtu que tous les vieil homme et la mer
Pour que continue le combat ordinaire
Moi je sais planter des clous
Moi je sais rester debout
Moi je sais souder à l'arc
Et moi je n'ai jamais le trac
Et moi je sais la peur du vide
Moi je n'ai pas pris une ride
Moi je sais toucher le fond
Et j'ai du charbon sur mon front
Et moi je sais lever le poing
Moi je n'oublie jamais rien
Moi je sais rester humain
Je sais toujours d'où je viens
Et moi j'ai le sens du combat
Moi j'ai des cals sous mes doigts
Moi j'ai toujours mes mains d'or
Moi je voudrai vivre encore
Et moi j'ai plus des 50 piges
Moi je n'ai jamais l'vertige
Moi je sais rester de glace
Devant le temps qui m'efface
Mais je me connais je lâcherai pas l'affaire
Je vais piquet de grève comme on pique une colère
Plus têtu que tous les vieil homme et la mer
Pour que continue le combat ordinaire.La vidéo (mise en image) :
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Par francisco65 le 5 Février 2012 à 10:58
Un extrait de l'album "Poésie des usines" de Romain Dudek (2006).
Paroles :
Salauds d’pauvres
(Romain Dudek - album “Poésie des usines”)
http://www.romaindudek.net
Qui c'est qui fume, qui c'est qui vole
Qui c'est qui joue, qui c'est qui picole
Qui c'est qui fait des morpions
Pour toucher les allocations
Qui c'est qui s'plaint tout le temps
Qui c'est qu'a mal aux dents
Qui c'est qui mange des sardines
Avant d'aller à l'usine
Refrain :
Les salauds de pauvres qu'habitent en bas de chez moi
A croire qu'ils le font exprès d'être dans l'même immeuble que moi
Les salauds de pauvres qu'habitent en bas de chez moi
A croire qu'ils le font exprès, s'ils sont pauvres, c'est qu'ils aiment ça
Qui c'est qu'est pas sérieux
Qu'a pas les trous en face des yeux
Qui c'est qu'habite en banlieue
Qui c'est qui dégrade, qui c'est qui met l'feu
Qui c'est qui respecte rien
Qui dit pas bonjour à son voisin
Qui c'est qui boit comme un trou
Qui sait plus pourquoi tellement qu'il est saoul
Refrain
Qui c'est qu'est pas productif
Qui c'est qu'est pas compétitif
Qui c'est qui comprend rien
A Maastricht, Genève ou Berlin
Qui c'est qui consomme pas assez
Qui c'est qu'a pas d'immobilier
Qui c'est qu'a le scorbute
Qu'a pas de golden parachute
Refrain
Qui c'est qui vit à crédit
Qui paye deux fois son prix
Qui c'est qu'a plus un rond
Qui fait des chèques sans provision
Qui c'est qui fait rien de sa journée
Qui c'est qui r'garde la télé
Qui c'est qu'est surendetté
Qui va être saisi, ça va pas tarder
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Par francisco65 le 7 Janvier 2012 à 14:21
"Les mains d'or". Extrait de l'album "Arrêt sur image" (2002), une évocation de ces mains ... travailleuses ... et à qui on dit un jour : il y a plus rien à faire ... !
Paroles :
Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminées muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons, mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge, saignée sur l'espoir
On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y'a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts
J'me tuais à produire
Pour gagner des clous
C'est moi qui délire
Ou qui devient fou
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y'a plus rien à faire
Je voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...Vidéo live (en compagnie de Balbino Medellin) :
Le son original :
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Par francisco65 le 20 Décembre 2011 à 19:41
Un cri de la cité et du monde prolétaire! Après une carrière en groupe, Brav se lance dans une carrière solo (plus d'infos sur lui : link ou son espace musical : link ).
Un titre "Prolétariat" qui commence par une déclaration de l'abbé Pierre à méditer que l'on soir croyant ou pas :
«Ceux qui ont pris tout le plat dans leurs assiettes, laissant les assiettes des autres vides et qui ayant tout, disent avec une bonne figure, une bonne conscience, nous, nous qui avons tout, on est pour la paix, qu'est-ce que je dois leur crier à ceux-là ? Les premiers violents, les provocateurs de toutes violences, c'est vous et quand le soir dans vos belles maisons, vous allez embrasser vos p'tits enfants avec votre bonne conscience. Au regard de Dieu, vous avez probablement plus de sang sur vos mains d'inconscients que n'en aura jamais le désespéré qui a pris des armes pour essayer de sortir de son désespoir» ... L'abbé Pierre
Paroles :
"Aucun de vous ne pourra dire le contraire, notre histoire est dans le mur
Je ne serais rien sans le Secours Populaire, c'est sur
À terre comme d'habitude, venu ber-ger l'amertume des prolétaires
Exclu, ici l'espoir s'épelle PMU
Issu des pauvres ma rancœur est légitime
Je suis aux bourgeois ce que les noirs sont aux skins
Aussi sincère que les paroles d'un alcoolique
J'évacue mon fardeau en remplissant des vers
Oublie l'amour, il n'y a pas de serrure à cette porte
«L'argent ne fait pas le bonheur», de peur que les clodos se révoltent
Comme le pouvoir d'achat, ma race en chute libre
Si la faim fait des déterminés, je chante encore le ventre vide
De force, ils maintiennent nos tête sous l'eau
Leurs Porsches débordent quand s'enlisent les minima sociaux
Prolo bien sur, nos portes sont closent
Les Restaurants du cœur sont le paradis des pauvres
De la France, j'en suis la face cachée
Résidents ou entassés dans d’immenses tess
Sans argent ou affamés, noyés dans les dettes
Constamment ignorés même si on mendie de l'aide
Je suis ce qu'ils appellent un déchet à qui on lance des miettes
Inexistant, méprisé, blanc, arabe ou nègre
Évidemment le décès c'est ce qu'ils nous souhaitent
Ils devraient s'en inquiéter
Prolétaire, marche ou crève
Prolétariat, des rats, des sous-hommes
Prolétariat, c'est ce que nous sommes
Prolétariat, rejetés par le reste du monde
Dans ces tours qui nous emprisonnent
Prolétariat, des braves, des bonshommes
Prolétariat, c'est ce que nous sommes
Prolétariat, méprisés par le reste du monde
On a appris à se relever seul
Bêtement ce monde est trop inquiétant
Les richesses dans les caisses de la France : c'est l'argent
Des ouvriers dans le sur-endettement
Je suis un prolétaire avec le sens de l'acharnement
Aussi vrai que mes semblables puent le désespoir
Chez nous la réussite c'est d'être smicard
Si l'argent nous fuit, l'huissier lui n'est jamais en retard
La misère c'est le fric des politicards
Tricard car français de souche brûlé
Mis à l'écart, je viens de la caste, de la caste des ouvriers
Mon quotidien en carence
Je viens du Havre où même la mer fait la Manche
Prolétariat pour eux t'es rien
Prolétariat, l'élite et les babouins
Aussi déconseillé que des chiottes publics
I'm prolétaire don't panik
Prolétariat, des rats, des sous-hommes
Prolétariat, c'est ce que nous sommes
Prolétariat, rejetés par le reste du monde
Dans ces tours qui nous emprisonne
Prolétariat, des braves, des bonshommes
Prolétariat, c'est ce que nous sommes
Prolétariat, méprisés par le reste du monde
On a appris à se relever seul
Les courses se résume en aide :
RMI, RSA, APL, CMU, CAF, ANPE, ABI,
[...] LCR, CGT, SDF, SOS en feux de détresse
Je mène le même combat qu'Henri Grouès
Des cafards comme colocataires
Ma race est celle d'en bat
Qui dans les galères se moque
Crève par terre, crois moi
Frère pas de fresh, pas de droits
Leurs salaires fait notre poids
J'étais précaire bien avant de faire du pe-ra
Ce n'est pas des waters mais bien nos HLM
APL comme partenaire
Notre trou à rat, à ras de terre
Aucun remède, prolétaire ou indigènes
Habitués des dettes, l'argent n'a pas d'odeur
Merde ! Mes mains elle sentent la merde
Mais le ventre à terre, je resterais déter
Venu faire des inégalités : ma guerre
Donne moi un beat, que je dynamite leurs gratins
Donne moi une arme et je te fais de l'art contemporain
Le macadam est dans ma peau, mes blessures le confirme
Né pauvre, je suis ghetto depuis l'époque d'Alpha Blondy
Qui a les crocs ? a des excuses solides ?
La faim justifie le braquo, Brav' Cohn-Bendit
Prolétariat, des rats, des sous-hommes
Prolétariat, c'est ce que nous sommes
Prolétariat, rejetés par le reste du monde
Dans ces tours qui nous emprisonne
Prolétariat, des braves, des bonshommes
Prolétariat, c'est ce que nous sommes
Prolétariat, méprisés par le reste du monde
On a appris à se relever seul"
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Par francisco65 le 20 Décembre 2011 à 19:10
Pour tous ceux qui travaillent en usine, ou ont travaillé en usine ... une vision moderne du film "Les temps modernes" : un extrait du premier album "Une goute de miel dans un litre de plomb" (2009) du groupe "La Canaille" .
"Couper, séparer, jetter ! couper, séparer, jetter ! couper, séparer, jetter ! c'est ça le boulot !
Couper, séparer, jetter ! toute sa vie ! couper, séparer, jetter ! couper, séparer, jetter ! couper, séparer, jetter ! c'est ça le boulot !"
Leur espace musical : link
Le vidéo Clip :
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Par francisco65 le 10 Décembre 2011 à 22:27
Une voix à découvrir!
Un extrait de l'album "Badaboum" (2003).
Pas simple d'être ouvrier ... Compagnon, femme de ménage, garçon de café et même professeur ...
Le son deezer :
Vidéo live :
Paroles :Mauvais ouvrier, mauvais compagnon
J’ m’ai cassé la gueule dans mon tour de France
Mon chef-d’œuvre était de la mettre en transe
Quand l’œuvre est immense c’est perdu d’avance
Mauvais ouvrier, mauvais compagnon
On compte plus les failles dans ma cathédrale
Les carillons d’or font des bruits de mort
Les vitraux cassés m’ont tranché le corpsIl y a dans la nef la bite d'un porc
J'prends l'équipe de nuit Faut gagner sa mie Il faut que je l'usine Faut qu'elle prenne du lustre L'ennui à la chaîne Voilà qu'elle se frustre Elle préfère les mains calleuses d'un rustre J'prends l'équipe de nuit Faut gagner sa mie
On compte plus les failles dans ma cathédrale
Ah, merde j’ai l’amour ah merde
J’ai l’amour ah merde
J’ai l’amour amer
Le chœur en chaos
Y a ma tête à terre
J’ai le béguin bègue
J’ peux plus travailler
En femme de ménage je n’étais pas bonne
Mon p’tit lit d’amour a les draps trop sales
Ça sent l’ renfermé ma cliente elle râle
J’ crois bien qu’ le pourboire ce sera peau d’ balle
En femme de ménage je n’étais pas bonne
Le garçon d’ café s’est vite fait virer
Quand on pleure tout l’ temps les piliers se barrent
Sur les genoux d’ la fille j’ai vomi le bar
Dans le fond des verres l’amour se fait rare
Le garçon d’ café s’est vite fait virer
Ah, merde j’ai l’amour ah merde
J’ai l’amour ah merde
J’ai l’amour amer
Le chœur en chaos
Y a ma tête à terre
J’ai le béguin bègue
J’ peux plus travailler
Dans ma salle de classe Mon élève se lasse J'explique pas les vers L'amour ça se vit L'orthographe du cœur Ca se fait à l'envie Fallait rien dicter Là elle est partie Dans ma salle de classe Mon élève se lasseAh, merde j’ai l’amour ah merde
Planqué dans mon phare J'ai rien vu venir Les grandes vagues à l'âme M'ont coupé du monde J'ai lancé des lignes Qui étaient pas fécondes Et j'ai fait naufrage avec ma gironde Planqué dans mon phare J'ai rien vu venir C'est partie remise Boit ton RMI Prends la longue file Des cœurs au chômage Fais les petites annonces Sans perdre courage Pour trouver l'embauche Des yeux sans orage C'est partie remise Boit ton RMI
J’ai l’amour ah merde
J’ai l’amour amer
Le chœur en chaos
Y a ma tête à terre
J’ai le béguin bègue
J’ peux plus travaillerAh, merde j’ai l’amour ah merde
J’ai l’amour ah merde
J’ai l’amour amer
Le chœur en chaos
Y a ma tête à terre
J’ai le béguin bègue
J’ peux plus travailler
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Par francisco65 le 10 Décembre 2011 à 09:50
Un extrait de l'album "Tout va bien" de "Nouvel R" (2010).
La machine (celle qui était notre outil de travail, et qui se rélève être aussi parfois celle qui nous broie et nous jette) s'est arrêtée ...
Une critique de la mondialisation et du système de la recherche du profit maximum aux dépends de nos salariés et pas forcément au bénéfice d'autres salariés, il n'y a qu'un seul gagnant : l'actionnaire !Le son deezer :
Le clip officiel :
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