-
Par francisco65 le 8 Mars 2012 à 19:12
Parcequ'on peut évoquer des sujets sérieux avec beaucoup de bonne humeur, de tendresse, un rythme endiablé, ... et da la colère aussi ! A propos de l'immigration, des expulsions, du contrôle des sans papiers ... etc etc ... !
Le site officiel du groupe : Zoufris Maracas
Un extrait de l'album de Zoufris Maracas "Prison dorée" (mars 2012) : Un gamin.
Paroles (extrait) :
Si tu savais d'où je venais
Tu me parlerais pas pour rien
Tu déposerais ton képis
Tu me détacherais les mains
Tu me laisserais du répit au moins jusqu'à après demain
Tu me laisserais vivre ici vu qu'toi aussi t'es un gaminRefrain:
Un gamin, deux gamins, 6 milliards de gamin
Plus un, plus un x3
Mais tu es un flic
Triste représentant de la force publique
Si tu savais d'où je venais
Tu me demanderais si je vais bien
Tu m'offrirais un déjeuner
Tu me détacherais les mains
Tu me laisserais du répit au moins jusqu'à l'été prochain
Tu me laisserais vivre ici vu qu'toi aussi t'es un gaminRefrain
Mais tu es un flic
Affamé de bandit
Salaud de vendu de représentant de la force publiqueSi tu étais où je suis né
Tu te d'mandrais si tout va bien
Autant de temps colonisé
A présent traité comme un chien
Tu continues à me voler, mon peuple et mon continent
Tu distribues à la volée, du pognon à mes dirigeants
Tu sponsorises les dictateurs
Tu vides mon sol de ses richesses
Pour quelques gisements prometteurs
Des peuples entiers dans la détresse
Si tu savais d'où je venais, tu ne ferais pas ton malin,Ton autoritaire, le gars qui me dit que je dois me taire. 6 milliards de gaminsTu déposerais ton mépris, tu me détacherais les mains,Tu me laisserais du répit au moins jusqu'au siècle prochain,Tu me laisserais vivre ici avec ma femme et mes gamins.
votre commentaire -
Par francisco65 le 1 Mars 2012 à 11:28
Un extrait de l'album "Du simple au néant" des Ogres de Barback (2007).
Des soucis de la France avec son histoire coloniale et le racisme ... (avec la participation de Magyd Serfi)
Paroles :Pardon Madjid ! c'était un peu ma faute,
la faute à cette France qui fit leur ignorance,
pardon Madjid ! c'est le bruit c'est l'odeur
c'est le plomb c'est le beurre et c'est leurs différences,
ils t'ont montré du doigt,
ils t'ont parlé un peu,
pour te dire que chez toi,
ce n'était pas chez eux.
Mais les hommes sont ainsi,
et leurs femmes trop souvent,
ont le même raccourci,
qui finit dans le sang.
Pardon mon frère
je n'ai pas su leur dire,
ils n'ont rien compris
la haine a fait le reste,
pardon mon frère la mémoire sélective,
mélange les histoires sans oublier la peste
On choisit la colère
on oublie la raison,
pour un bouc émissaire,
soixante million de cons,
c'est le tout national
qui se trompe d'humeur,
l'égalité a mal la fraternité pleure.
Pardon Madjid ! n'essaie plus de comprendre
et si tu prend les armes, évite de répandre
leur sang nauséabond qui polluerait la terre
et changerait pour de bon notre vie en enfer.
Mes amis ça n'a rien d'une sinécure
et c'est la guerre par un beau matin,
le jour où on te jette à la figure
« les autres non mais toi on t'aime bien »
Comment voulez vous que je garde un sourire
quand en chacun de nous elle sommeille
cette bête immonde qui ose leur dire
« les autres non mais toi c'est pas pareil »
Pardon mon frère j'imagine souvent
cette histoire à l'envers sur un air amusant,
aux portes du désert tous ces blancs migrants
dis Madjid hé tes frères
seraient plus accueillants,
Imaginez, nos frères seraient plus accueillants ...Imaginez, nos frères seraient plus accueillants ...
votre commentaire -
Par francisco65 le 18 Février 2012 à 09:25
Un extrait de l'album (Les bronzés font du Ch'ti - 2009) du Ministère des Affaires Populaires.
Leur espace musical : Le MAP
Une critique du gouvernement et de son objectif d'expulser 25 000 sans papiers par an ...
MAP "la chasse est ouverte"
envoyé par machineurs. - Clip, interview et concert.Paroles :
Le gibier sans papier a du souci à s’faire
Les chasseurs assermentés reniflent les tanières
Le ministère de la chasse aux immigrés
A ordonné une battue brutale et sans pitié
Ils ont lâché les chiens, les matraques et les tazers
Opération gestapo, nettoyage au kärcher
La nouvelle circulaire de la haine est très claire
C’est tout l’ monde dehors à coup de grosses
Refrain
Objectif « 25000 reconduites à la frontière »
Ordre, sentence, décret du ministère
Fais sonner l’alerte « la chasse est ouverte »
Plus rien ne les arrête, « la chasse est ouverte »
Objectif « 25000 reconduites à la frontière »
Ordre, sentence, décret du ministère
Appel à résistance « la chasse est ouverte »
C’est l’état d’urgence « la chasse est ouverte »
Monsieur le président a dit à monsieur le ministre
De dire à m’sieur le préfet de faire péter les registres
De remplir les charters les consignes sont très claires
A la porte les métèques on n’veut que des peaux claires
Les ordres sont d’user de méthodes efficaces
Appel à délation pour expulser les « sales races »
Paris a des faux airs d’un Vichy sous l’occupation
Réminiscence d’une époque, le fantôme s’appelle Papon
La milice républicaine est passée à l’action
Elle a raflé les mômes dans les cours d’ récréation
Elle traque jusque dans les églises et les mosquées
Dans les usines, les gares et les universités
Cours mon frère, cours ma sœur
Cours pour être libre, moi je sais que tu as peur !
Cours dans l’indifférence du peuple de France
Ils ont voté et maintenant silence !
Refrain
Entendez vous chers citoyens le cor de chasse qui sonne
Françaises, Français entendez-vous l’hymn’guerrier qui résonne
Au nom de la patrie des droits de l’homme je décrète
Qu’en ce pays la chasse à l’homme est désormais ouverte
Du 1er janvier au 31 décembre
Sachez chasser comme bon vous semble !
Chasse en plaine, chasse à courre
Chasse à la passée chassé-croisé, les chasseurs accourent
Ca y est, la meute est lancée
Petit lapin sors de ton terrier
Vers ton pays lointain on doit te faire retourner !
Peu importe si là-bas c’est la mort qui t’attend six pieds sous terre
Hors la loi, hors de la loi des yeux, loin du cœur, cœur de pierre
Cours cours tu peux toujours courir
Cours cours Toi devoir partir
Cours cours on te suit à la trace
Quoiqu’il en soit dans tous les cas faut qu’tu penses
Que c’est perdu d’avance
Va falloir que tu y passes
Le capitaine de chasse, le garde-chasse, le lieut’nant de chasse
Tous sont sur ta piste, c’est sûr
Tu risques d’y laisser des plumes
Il y a un contrat sur ta tête petit bonhomme
Refrain
Un enfant vient de naître : la chasse est ouverte
Une femme se jette par la fenêtre : la chasse est ouverte
C’est la sortie de l’école : la chasse est ouverte
Au berceau, à l’hôpital : la chasse est ouverte
Aux armes citoyens : la chasse est ouverte
Du 1er au 31 : la chasse est ouverte
Automne, hiver, printemps, été : la chasse est ouverte
Samedis, dimanches et jours fériés : la chasse est ouverte
Refrain
1 commentaire -
Par francisco65 le 16 Février 2012 à 08:53
"Charmante Edwige" des rockeurs tarbais "Les Colporteurs". Extrait de leur album "Pandémie sociale" (2010).
A propos des étrangers en France ... Roms, Maliens, Tchéchènes ..
Pour écouter le titre sous myspace : Charmante Edwige
Pour les retrouver dans leur univers, leur espace musical : Les Colporteurs
La vidéo ( des extraits d'un concert dans lequel on retrouve un bout de cette chanson) :
COLPORTEURS CRIART 17/09/09.avi
envoyé par j_ecris_ton_nom_UMP.Paroles :
CHARMANTE EDWIGE
C'est jour de rafle chez les Moldaves
chez les Maliens on lâche les chiens
hurlent les hyènes ,enfants Tchétchènes
Dans les couloirs glissent les ombres
qui courent jusque dans les tombes
baisers perdus , jeunesse blonde
Charmante Edwige
tu peux sourire
charmante Edwige
ya ya les loups
Il n'y a que des soldats en ville
la nuit se cachent les civils
plaisirs déviants , tous droits d'asile
on traque la chienne andalouse
étoile jaune sans de fellouzes
les pétanqueurs ,les prêtres rouges
Charmante Edwige
tu peux sourire
charmante Edwige
ya ya les loups
Comme la lèpre,comme la peste
la meute renifle sans cesse
je sens son mufle qui me presse
Voleurs de billes et de gouters
a la recrée ou dans la rue
fils d'assassins, fils de pendus
Charmante Edwige
tu peux sourire
charmante Edwige
ya ya les loups
Et du vingtième aux Pyrénées
de bas élèves en bas étages
gémissent de sombres années
Charmante Edwige
tu peux sourire
charmante Edwige
ya ya les loups
PIERE DOMENGES
Pour les retrouver dans leur univers, leur espace musical : Les Colporteurs
Leur nouvel album "Pandémie sociale" doit paraître dans les prochains jours !
1 commentaire -
Par francisco65 le 12 Février 2012 à 10:16
A l'heure où les marchandises n'ont plus de frontières, les hommes les conservent ...
Extrait de l'album "A contresens" (2009) de La Rue Ketanou.
Paroles :
Ils nous arrivent d'aussi loin que viennent les revenants,
Ils ont du sang sur les mains et c'est leur propre sang.
Ils ressemblent à ses armes qu'ils n'ont pas chargé,
Ils ressemblent à leurs femmes qu'ils ont abandonné à l'espérance.
Ils ont pris les frontières à contre sens.
Ils ont grimpé un mât de cocagne qui perce le brouillard,
Ils ont soulevé des montagnes et trouvé un passage.
Ils ont connu l'écume blanche des océans dans une barque
Entre la rage et la chance d'avoir su franchir le cap de Bonne Espérance.
Ils ont pris les frontières à conte sens.
Ils viennent frapper à nos paupières, nous livrer d'étranges nouvelles.
Parait qu'en crachant sur nos frères on crache sur nous mêmes.
Ce sont les derniers aventuriers des réfugiés sans refuges.
On les appelle les sans papiers et nos juges les jugent, désespérance.
Les frontières n'ont pas de sens.Extrait vidéo live :
1 commentaire -
Par francisco65 le 22 Janvier 2012 à 16:51
Un titre du groupe toulousain "L'air de rien", "La route du Rom" est à découvrir absolument !
A noter la participation de Alice, Mathilde et Fred des Ogres de Barback.
Un autre titre du même groupe présent dans ce blog : Un million d'enfants - L'air de rien - Vidéo et paroles
Leur espace musical : link
La vidéo :
Paroles :
Qu'est-ce donc qu'on reproche
Aux peuples voyageurs
Pour que toujours les cloches
résonnent toutes en choeur ?
quelque soit le hammeau
le moindre trou perdu
toujours ces même mots
tu n'es pas bienvenu
Jamais un bout de terre
même chez les maires de gauche
pas d'aire pour ces paures hères
pour tous ces fouille-poches
Quand ils trouvent une endroit
où pouvoir faire étape
où qu'ils soient chaque fois
la rumeur les rattrappe
les z'habitants en rogne
les lorgnent en coin de loin
on leur envoie les cognes
on prévient ses voisins
Jamais on ne tolère
qu'ils posent leurs valoches
Pas d'air pour ces pauvres hères
pour tous ces fouille-poches
Où est-ce qu'on va les mettre ?
Pourquoi sont-ils ici ?
Doit-on vraiment admettre
ces parias, sans patrie ?
ça coute de l'argent
à tous les contribuables
D'aménager un camp
à peu près acceptable
Pas loin du cimetièrre
mais trés loin de nos mioches
Parfois un bout de terre
pour tous ces fouille-poches
Serions nous donc jaloux
qu'ils vivent au grès du vent ?
Ou avons nous peur de tout
ce qui est différent ?
on est toujours méfiant
on aime jamais beaucoup
ces gens qui vont errants
pas terrés comme nous
Y'a même des excités
qui, pour rendre service,
rêvent de remonter
une petite milice
reprendre les choses en main
et passer au Karsher
Tous ces roms ces roumains
qui n'ont qu'le droit d'se taire
Pas droit à une terre
même chez les maires de gauche
pas d'aires pour ces pauvres hères
pour tous ces fouille-poches
jamais on ne tolère
qu'ils posent leurs valoches
pas d'air pour ces pauvres hères
pour tous ces fouille-poches
pas loin du cimetièrre
et trés loin de nos mioches
parfois un bout de terre
pour tous ces fouille-poches
Thomas Jimenez
votre commentaire -
Par francisco65 le 7 Janvier 2012 à 15:10
"Exilé" , de l'album "Causes perdues et musiques tropicales" (sortie le 15/11/2010), l'extrait que vous entendrez en premier sur les ondes nationales. Encore une très belle évocation de ces "exilés" repoussés parfois, par la France. Paris et le mirage d'un France terre d'acceuil ... Paris plutôt terre d'indifférence. Ou une évocation de Sangatte ...
«Toi Paris ma beauté fatale / symbole de la France / je me suis fais casser, normal / par ton indifférence»
Bernard LAVILLIERS L'exilé acoustiqueLe son original :
Paroles :
J’ai 2 bracelets d’acier qui entravent mes bras
Le bruit des bottes qui résonnent, mon père a connu ça
Frapper à des portes en fer qui ne s’ouvrent pas
Parler à des gens trop fiers qui ne me voient pas
Plus rester, plus partir, plus rêver, en finir
Naufragé solitaire barbelés aux frontières
Capitale douceur Paris je dormais dans tes bras
Capitale violence aussi je n’te reconnais pas
Toi Paris ma beauté fatale symbole de la France
Je me suis fait casser normal par ton indifférence
Plus rester, plus partir, plus rêver, en finir
Naufragé solitaire exilé volontaire
Le ciel bas de novembre encore
Pose ses mains sur moi
Bout de fer et de cendre la mort je n’aime pas ce mois là
La liste des droits de l’homme
La mélancolie
Juste un homme parmi les hommes tout seul dans Paris
Plus rester, plus partir, plus rêver, en finir
Naufragé solitaire exilé volontaire
1 commentaire -
Par francisco65 le 14 Décembre 2011 à 11:30
Une chanson qui est devenue un classique de la chanson française : Lily.
Cette chanson écrite en 1977 est ici joliment interprétée par Pierre Perret et les Ogres de Barback.
"On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu'on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et d'Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu'on ne recevait que des Blancs
Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s'est tapé les sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L'accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l'appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s'il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l'épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous
Elle a essayé l'Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens petite sœur
En s'unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c'est pour conjurer sa peur Lily
Qu'elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugusses
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur
Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l'enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l'amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris"
Lily les ogres de barback & pierre perret
envoyé par leqleq.
votre commentaire -
Par francisco65 le 27 Octobre 2011 à 09:18
"Exilé" , de l'album "Causes perdues et musiques tropicales" (sortie le 15/11/2010).
Encore une très belle évocation de ces "exilés" repoussés parfois, par la France. Paris et le mirage d'un France terre d'acceuil ... Paris plutôt terre d'indifférence. Ou une évocation de Sangatte ...
«Toi Paris ma beauté fatale / symbole de la France / je me suis fais casser, normal / par ton indifférence»
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique