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Par francisco65 le 25 Avril 2010 à 18:03
Un petit tout par le Québec à la rencontre des Cowboys fringants!
Un premier extrait "La manifestation" (album "Break syndical" 2002), un regard désabusé, amusé et amusant d'une manifestation ... On a tous un peu vécu ça je crois!
Sont arrivés en West Falia
En criant "S.O.S Gaïa"
Accoutrés comme des hippies
Avec les yeux rougis
Ch'veux longs et surplus d'armée
En bédaine et jouant du tam-tam
On se s'rait cru trente ans passés
Pendant la guerre du Viet-Nam
Il y avait tous les clichés
De l'époque des granolas
Des chemises en macramé
Aux filles poilues en d'sous des bras
V'nant en grande majorité
Du cégep du Vieux-Montréal
Tous là pour manifester
Contre les multinationales
Et la mince foule grelottait
En ce froid jeudi de printemps
Et aux étudiants qui foxaient
S'ajoutant quecq' passants
Des marxistes-léninistes
Des militants pour le pot
Et une couple d'écologistes
Ont investi le spot
On écoutait l'vieux cinglé
Qui se prenait pour Castro
Avec son képi d'officier
Et son couteau de Rambo
Mais on a vite constaté
Qu'il lui manquait un bardeau
Quand il nous a proposé
De faire un concours de limbo
À la manifestation!
On rêvait d'révolution
Se g'lant l'cul avec une poignée de comparses
Sous la pluie froide du mois de mars...
Su'l boulevard René-Lévesque
Y'ont envoyé l'anti-émeute
Et des policiers sur leurs bikes
Pour contrôler la meute
Ça s'déroulait pacifiquement
Sans trop écorcher le système
Et on scandait des beaux slogans
Contre les O.G.M.
Quand soudain sont débarqués
Des types un peu extrêmistes
Suits de ninja et cagoulés
Se proclamant activistes
Comme des p'tits Che Guevara
Y'ont "pitché" deux trois pétards
Les "boeufs" sont rentrés dans l'tas
Pis j'te jure qu'y ont pas veillé tard...
À la manifestation!
On rêvait d'révolution
Se g'lant l'cul avec une poignée de comparses
Sous la pluie froide du mois de mars...
Mais là ça a dégénéré
Car en guise de protestation
Les beatniks se sont déshabillés
Pour faire un danse-O-thon
Les policiers en beau fusil
Ont sorti menottes et matraques
Et ont tapoché les hippies
À grands coups de jarnac
Pendant qu'les écologistes
Pleuraient devant tant de sévices
En implorant Jésus le Christ
De stopper l'injustice
On entendait les chiens japper
À travers le bruit des sirènes
Ben étouffé par la fumée
Des gaz lacrymogènes
Au même moment la gang de peaces
Qui dansait à poil sous la pluie
Faisait comme un remake de Grease
En version hilbilly
Mais quand le ciel s'est déchainé
Y s'est mis a tomber des clous
Tous ont pris leurs jambes à leurs cous
Et ce fut terminé
Faque on est rentrés déçus
Tout mouillés et abattus
En croisant les écolos
Dans le portique d'un McDo
J'en suis v'nu à' conclusion
Que ça va prendre ben du soleil
Sinon c'est pas d'main la veille
Qu'on va faire la révolution
À la manifestation!
C'est vrai qu'on a rien changé
On a causé un bouchon d'circulation
Ça fait toujours ben ça d'gagné...
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Par francisco65 le 17 Avril 2010 à 16:37
Extrait comme "La colmena" (lien : La colmena (la ruche) - Ska-P - Paroles traduites et son ) de l'album "Lagrimas et gozos" (2008).
"A tous les déchus, aux détenus, à ceux qui résistent debout.
A tous mes frères qui ne se sont jamais tus, qui ne se sont jamais laissé vaincre.
Ceux qui ont été humiliés, à ceux qui ont frappé les forces de sécurité,
Ceux qui ont toujours su qu'il y a un chat enfermé dans ce système global.
Vandale, ils te font appeler vandale, danger social, vandal,
Rebelle insurgé, préparé pour la bataille.
A ceux qui y laissent leur peau, à ceux qui jamais n'ont pu comprendre
Comment tout le pouvoir a pu tombé dans la toile de la convoitise.
Aux insurgés qui, à contre courant, exigent la justice sociale
Et je me fous d'où ils sont, il n'y a pas de distance, il n'y a pas de frontières.
Rien ne peut arrêter une conscience ferme.
Ça arrivera, ça arrivera, ça arrivera, la balance s'équilibrera.
Ça arrivera, ça arrivera, ça arrivera.
Ah, Ah, Ah, le bercail est notre échafaud.
Alarme, le néolibéralisme c'est la faim, la mort et le terrorisme.
Alarme, néolibéralisme prépare-toi.
Pour les opprimés, les défavorisés, à ceux qu'on laisse mourir.
Leurs ventres gonflés, la mort sur leurs visages pour un intérêt commercial.
Et maintenant tu dois méditer. Qui est le vandale en réalité ?
Terrorisme d'état, opulent et armé, décide qui doit vivre."
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Par francisco65 le 17 Avril 2010 à 16:29
Un extrait de l'album "El vals del obrero" (1997).
EL VALS DEL OBRERO (LA VALLÉE DE L'OUVRIER)
"Fier d’appartenir au prolétariat
C’est difficile d’arriver à la fin du mois
Et devoir suer et suer encore
Pour gagner notre pain
Ma place est ici, ces gens sont les miens
Nous sommes ouvriers, la classe préférentielle
C’est pour ça, frère prolétarien, avec orgueil
Je chante pour toi cette chanson, nous sommes la révolution
OUI MONSIEUR ! La révolution
OUI MONSIEUR, OUI MONSIEUR ! ! nous sommes la révolution
Ton ennemi est le patron
OUI MONSIEUR, OUI MONSIEUR ! ! nous sommes la révolution
Vive la révolution ! !
J’en ai marre de supporter les sangsues
Qui volent ma dignité
Ma vie se consume en supportant cette routine
Qui me noie de plus en plus chaque jour
Heureux, le cadre
Plus d’ampoules sur mes mains
Mes reins vont exploser
Je suis complètement à sec, mais je continue à cotiser
A ton état de bien-être
RESISTANCE ! !
Ma place est ici
Dans cette démocratie il ya beaucoup de ptits malins qui s’enrichissent
En pressant notre classe sociale
Il en ont rien à branler si t’a 14 fils
Et si tu peux pas faire opérer grand mère
Nous sommes les ouvriers, la base de ce jeu
Celui qui perd toujours, toujours le même pauvre con
Un jeu auquel ils ont bien réfléchi, dans lequel ils ont bien fermé notre gueule
Et ils t’enculent si tu veux pas jouer
RESISTANCE ! ! !
DE-SO-BE-IS-SAN-CE ! ! !"
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