• Un petit tout par le Québec à la rencontre des Cowboys fringants!

     

    Un premier extrait "La manifestation" (album "Break syndical" 2002), un regard désabusé, amusé et amusant d'une manifestation ... On a tous un peu vécu ça je crois!

     

     

    Sont arrivés en West Falia
    En criant "S.O.S Gaïa"
    Accoutrés comme des hippies
    Avec les yeux rougis

    Ch'veux longs et surplus d'armée
    En bédaine et jouant du tam-tam
    On se s'rait cru trente ans passés
    Pendant la guerre du Viet-Nam

    Il y avait tous les clichés
    De l'époque des granolas
    Des chemises en macramé
    Aux filles poilues en d'sous des bras

    V'nant en grande majorité
    Du cégep du Vieux-Montréal
    Tous là pour manifester
    Contre les multinationales

    Et la mince foule grelottait
    En ce froid jeudi de printemps
    Et aux étudiants qui foxaient
    S'ajoutant quecq' passants

    Des marxistes-léninistes
    Des militants pour le pot
    Et une couple d'écologistes
    Ont investi le spot

    On écoutait l'vieux cinglé
    Qui se prenait pour Castro
    Avec son képi d'officier
    Et son couteau de Rambo

    Mais on a vite constaté
    Qu'il lui manquait un bardeau
    Quand il nous a proposé
    De faire un concours de limbo

    À la manifestation!
    On rêvait d'révolution
    Se g'lant l'cul avec une poignée de comparses
    Sous la pluie froide du mois de mars...

    Su'l boulevard René-Lévesque
    Y'ont envoyé l'anti-émeute
    Et des policiers sur leurs bikes
    Pour contrôler la meute

    Ça s'déroulait pacifiquement
    Sans trop écorcher le système
    Et on scandait des beaux slogans
    Contre les O.G.M.

    Quand soudain sont débarqués
    Des types un peu extrêmistes
    Suits de ninja et cagoulés
    Se proclamant activistes

    Comme des p'tits Che Guevara
    Y'ont "pitché" deux trois pétards
    Les "boeufs" sont rentrés dans l'tas
    Pis j'te jure qu'y ont pas veillé tard...

    À la manifestation!
    On rêvait d'révolution
    Se g'lant l'cul avec une poignée de comparses
    Sous la pluie froide du mois de mars...

    Mais là ça a dégénéré
    Car en guise de protestation
    Les beatniks se sont déshabillés
    Pour faire un danse-O-thon

    Les policiers en beau fusil
    Ont sorti menottes et matraques
    Et ont tapoché les hippies
    À grands coups de jarnac

    Pendant qu'les écologistes
    Pleuraient devant tant de sévices
    En implorant Jésus le Christ
    De stopper l'injustice

    On entendait les chiens japper
    À travers le bruit des sirènes
    Ben étouffé par la fumée
    Des gaz lacrymogènes

    Au même moment la gang de peaces
    Qui dansait à poil sous la pluie
    Faisait comme un remake de Grease
    En version hilbilly

    Mais quand le ciel s'est déchainé
    Y s'est mis a tomber des clous
    Tous ont pris leurs jambes à leurs cous
    Et ce fut terminé

    Faque on est rentrés déçus
    Tout mouillés et abattus
    En croisant les écolos
    Dans le portique d'un McDo

    J'en suis v'nu à' conclusion
    Que ça va prendre ben du soleil
    Sinon c'est pas d'main la veille
    Qu'on va faire la révolution

    À la manifestation!
    C'est vrai qu'on a rien changé
    On a causé un bouchon d'circulation
    Ça fait toujours ben ça d'gagné...

     

     





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  • Extrait comme "La colmena" (lien :  La colmena (la ruche) - Ska-P - Paroles traduites et son    ) de l'album "Lagrimas et gozos" (2008).

     

    "A tous les déchus, aux détenus, à ceux qui résistent debout.
    A tous mes frères qui ne se sont jamais tus, qui ne se sont jamais laissé vaincre.
    Ceux qui ont été humiliés, à ceux qui ont frappé les forces de sécurité,
    Ceux qui ont toujours su qu'il y a un chat enfermé dans ce système global.
     
    Vandale, ils te font appeler vandale, danger social, vandal,
    Rebelle insurgé, préparé pour la bataille.
     
    A ceux qui y laissent leur peau, à ceux qui jamais n'ont pu comprendre
    Comment tout le pouvoir a pu tombé dans la toile de la convoitise.
    Aux insurgés qui, à contre courant, exigent la justice sociale
    Et je me fous d'où ils sont, il n'y a pas de distance, il n'y a pas de frontières.
    Rien ne peut arrêter une conscience ferme.
     
    Ça arrivera, ça arrivera, ça arrivera, la balance s'équilibrera.
    Ça arrivera, ça arrivera, ça arrivera.
    Ah, Ah, Ah, le bercail est notre échafaud.
    Alarme, le néolibéralisme c'est la faim, la mort et le terrorisme.
    Alarme, néolibéralisme prépare-toi.
     
    Pour les opprimés, les défavorisés, à ceux qu'on laisse mourir.
    Leurs ventres gonflés, la mort sur leurs visages pour un intérêt commercial.
    Et maintenant tu dois méditer. Qui est le vandale en réalité ?
    Terrorisme d'état, opulent et armé, décide qui doit vivre."

     


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  • Un extrait de l'album "El vals del obrero" (1997).

     

    EL VALS DEL OBRERO (LA VALLÉE DE L'OUVRIER) 

     

    "Fier d’appartenir au prolétariat
    C’est difficile d’arriver à la fin du mois
    Et devoir suer et suer encore
    Pour gagner notre pain
    Ma place est ici, ces gens sont les miens
    Nous sommes ouvriers, la classe préférentielle
    C’est pour ça, frère prolétarien, avec orgueil
    Je chante pour toi cette chanson, nous sommes la révolution
    OUI MONSIEUR ! La révolution
    OUI MONSIEUR, OUI MONSIEUR ! ! nous sommes la révolution
    Ton ennemi est le patron
    OUI MONSIEUR, OUI MONSIEUR ! ! nous sommes la révolution
    Vive la révolution ! !
    J’en ai marre de supporter les sangsues
    Qui volent ma dignité
    Ma vie se consume en supportant cette routine
    Qui me noie de plus en plus chaque jour
    Heureux, le cadre
    Plus d’ampoules sur mes mains
    Mes reins vont exploser
    Je suis complètement à sec, mais je continue à cotiser
    A ton état de bien-être
    RESISTANCE ! !
    Ma place est ici
    Dans cette démocratie il ya beaucoup de ptits malins qui s’enrichissent
    En pressant notre classe sociale
    Il en ont rien à branler si t’a 14 fils
    Et si tu peux pas faire opérer grand mère
    Nous sommes les ouvriers, la base de ce jeu
    Celui qui perd toujours, toujours le même pauvre con
    Un jeu auquel ils ont bien réfléchi, dans lequel ils ont bien fermé notre gueule
    Et ils t’enculent si tu veux pas jouer
    RESISTANCE ! ! !
    DE-SO-BE-IS-SAN-CE ! ! !"

     

     


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