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Un petit voyage dans la France qui vit du minimum ... beaucoup trop de personnes vont se reconnaître dans ce portrait.
Bienvenue dans la cinquième puissance économique mondiale!Il y aurait pas un petit problème de répartition des richesses par hasard?
Un extrait de l'album "Tout va bien" (2010) de Nouvel R : Un minimum
Le site officiel de Nouvel R : http://www.nouvelr.fr/fr/
Paroles :Un peu de pognon, un peu de travail, un p’tit crédit, un peu de répit,
Un peu de poisse, un peu de chance, un peu de patience, un peu de vacances,
Un peu de sexe, un peu d’amour, un peu de soupirs, un peu de sourires,
Un p’tit bambin qui ne fait qui ne fait que grandir, un peu de galère, un peu de colère,
Un peu de vide dans le frigidaire, un peu d’insultes, un peu de trafic,
Un peu de fatigue, et deux trois fautes,
Un peu de taule, un peu de mépris, un peu de mort, un peu de vie,
Un minimum, Un minimum, Un minimum
C’est le retour de la crise, le revers de la médaille,
Les caisses vides le disent, tout le monde est sur la paille.
Essayant tant bien que mal de joindre les deux bouts,
Garder la tête haute, rester debout.
Les écarts se transforment, deviennent des falaises,
Sensation de vertige, le malaise pèse
Dans la balance, le cul entre deux chaises,
Balloté dans tous les sens.
Petit boulot, faut l’accepter,
Crédit sur le dos qu’on s’est pété,
Inégale répartition des richesses,
Dis-moi c’est ça la modernité ?
Le stress est de mise on avance sans balise
Sur la chance beaucoup misent, il y a peu de surprise
Pour fuir le chômage, fuir son emprise.
L’état désengage et le peuple s’enlise.
Refrain
J’appuie sur pause, analyse les choses, les dérives les causes,
J’me bats comme tous ceux qu’on écrase.
Les ouvriers, les petits commerces, les temps partiels, les rmistes,
Étudiants pauvres, les petites retraites, les immigrés, les SDF.
La rue en cause, trouve les portes closes, des questions se posent,
On nous sort toujours de belles phrases.
Pommes de terre encore, conserves alimentaires,
Seulement le quinze du mois et c’est déjà la faim qui tord
Le corps, besoins élémentaires et le menteur
Fera un beau discours à vingt heures où positif est l’inventaire.
Culpabilisation du demandeur d’emploi, plus de deux refus et plus de droit.
Tant d’ouvriers déçus qui ne se réclament plus de droite.
Le droit de travailler pour payer, charges et loyer noyés dans les factures.
Le cerf se débat, pas le seigneur, le roi aggrave la facture.
Lorsque les vitrines qui font envie réussissent à nous faire croire
Que toute cette marchandise a plus de valeur que nos vies.
Quand les discours ne tiennent pas leurs promesses,
Alors que l’amalgame est fait entre précarité et paresse.
Maladresse dans les mots et dans les gestes, y’a l’opulence et puis le reste…
Un peu deféraille dans la poche,
Juste ce qu’il faut pour ne pas perdre la face
Quand les vitrines reflètent nos visages envieux, on se casse.
(refrain)
Drôle d’époque, début de siècle, ça se bouscule et s’entasse
Au portail de la débrouille, dans la détresse de cette impasse.
Drôle d’époque, début de siècle, ça se trahit dans le brouillard,
Ça baisse les bras, ça baisse la garde quand d’autres s’entraident et se préparent.
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Un extrait 'Un bon Français" de l'album "L'art des choix" de Batlik (2010).
Vous l'avez sans doute croisé ce bon français... celui qui regarde sans doute le journal de JP Pernaut, et qui s'apprête à voter Marine ... ou Sarkoguéant!
Batlik en a fait une chanson croustillante!
Paroles :L'air était lourd, la pluie allait bientôt tomber
Il était à court d'essence quand j'l'ai emmené
A peine assit il accuse les bronzés, les frisés
Du prix de l'essence et du temps qu'il fait
Il était plus lourd que l'air quand la pluie est tombée
Mais qu'est ce que je viens pas de faire?
J'ai pris en stop, un bon français.
Il ouvre sa bouche, suinte et pue le vieux rosé
Il en remet des couches, des fois que j’sois bouché
On peut enfin compter sur ce brave gouvernement
Pour mettre du bleu là partout où c'est plus blanc
Lui qui n'a jamais mis les pieds dans une banlieue
En parle pourtant comme si il vivait au milieu
Il récite le refrain de rigueur
Et débite les couplets en vigueur
Il était plus lourd que l'air quand la pluie est tombée
Mais comment j'vais m'défaire de c'bon français?
Je prétexte une furieuse envie de pisser
Il en profite aussi mais je remonte le premier
Le regarde une toute dernière fois, son bidon sous l'bras
Pisser en rase campagne sous la pluie et le froid
Il avait un drôle d'air quand j'ai accéléré
La queue à l'air fier comme un gros coq mouillé !
L'air était frais, la pluie avait fini de tomber
Il était presque 20h quand il rentré
A peine assis sa femme lui sert son petit rosé
S'assoit avec lui et allume la télé
Passive et volontaire jusqu'à l'heure du coucher
C'est comme ça qu'on fabrique, les bons français.
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Le communisme n'est plus vraiment à la mode aujourd'hui. Il fut pourtant (et est encore pour certain) synonyme d'un monde meilleur, où le partage des biens et des richesses est maître ...
"Bandiera rossa" fait partie de ces chansons "cultes" pour les communistes et d'une façon générale pour tous ceux qui luttent à gauche.C'est le plus célèbre des chants révolutionnaires italiens. Il signifie « Drapeau rouge ». La chanson est née au début du XXe siècle et la musique est issue de la fusion de deux chants populaires lombards. Le texte, écrit à l'origine par Carlo Tuzzi en 1908, a subi plusieurs modification au fil des ans. (source wikipédia)
Ici une version plutôt rock de cette chanson :
Paroles (une version parmi d'autres, nombreuses !):
Avanti o popolo, alla riscossa,
Bandiera rossa, bandiera rossa
Avanti o popolo, alla riscossa,
Bandiera rossa trionferà.
Bandiera rossa deve trionfar (ter)
E viva il comunismo e la libertà.
Avanti o popolo, alla stazione,
Rivoluzione, rivoluzione
Avanti o popolo, alla stazione,
Rivoluzione trionferà.
Bandiera rossa deve trionfar (ter)
E viva il comunismo e la libertà.
Non più nemici, non più frontiere :
Sono i confini rosse bandiere.
O proletari, alla riscossa,
Bandiera rossa trionferà.
Bandiera rossa deve trionfar (ter)
E viva il comunismo e la libertà.
Bandiera rossa deve trionfar (ter)
E viva il comunismo e la libertà.
Paroles (autre version) :- Avanti o popolo, alla riscossa,
- Bandiera rossa (bis)
- Avanti o popolo, alla riscossa,
- Bandiera rossa trionferà.
- Bandiera rossa la trionferà (ter)
- Evviva il comunismo e la libertà.
- Degli sfruttati l’immensa schiera
- La pura innalzi, rossa bandiera.
- O proletari, alla riscossa
- Bandiera rossa trionferà.
- Bandiera rossa la trionferà (ter)
- Il frutto del lavoro a chi lavora andrà.
- Dai campi al mare, alla miniera,
- All’officina, chi soffre e spera,
- Sia pronto, è l’ora della riscossa.
- Bandiera rossa trionferà.
- Bandiera rossa la trionferà (ter)
- Soltanto il comunismo è vera libertà.
- Non più nemici, non più frontiere :
- Sono i confini rosse bandiere.
- O comunisti, alla riscossa,
- Bandiera rossa trionferà.
- Bandiera rossa la trionferà (ter)
- Evviva Lenin, la pace e la libertà.
- Paroles traduites (de la version ci-dessus) :
- En avant ô peuple, à la révolte,
- Le drapeau rouge (bis)
- En avant ô peuple, à la révolte,
- Le drapeau rouge triomphera.
- Le drapeau rouge triomphera (ter)
- Et vive le communisme et la liberté.
- Des exploités l'immense troupe
- Hisse le rouge drapeau.
- Ô prolétaires, à la révolte
- Le drapeau rouge triomphera.
- Le drapeau rouge triomphera (ter)
- Le fruit du travail à qui travaille ira.
- Des champs à la mer, de la mine,
- Au bureau, qui souffre et espère,
- Qu'il soit prêt, c'est l'heure de la révolte.
- Le drapeau rouge triomphera.
- Le drapeau rouge triomphera (ter)
- Seul le communisme est la vraie liberté.
- Plus d'ennemis, plus de frontières :
- Les drapeaux rouges sont les seules bornes.
- Ô communistes, à la révolte,
- Le drapeau rouge triomphera.
- Le drapeau rouge triomphera (ter)
- Et vive Lénine, la paix et la liberté.
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Un groupe français plutôt rock assez sympa.
Un extrait de leur premier album ("Sur les murs" 2006) : Vive la commune!
Paroles :
C'est pas pratique de penser librement
Et devoir braver à tout bout de champs
Le rouge, de nos utopies tout ça pour bien vivre
Ou correctement ceux qu'il faut suivre
Accéler le pas la monnaie de service de la langue des mains
Plus b'soin d'se taire pour qu'on ne vous écoute pas
Les multinationales auront le genre humain
YEAH !
On va remplir le décor déguiser notre monde
Avec des mots sucrés tout ça pour plaire au plus grand nombre.
Ca m'fait marrer comme tout est manièré
On gueule un peu mais on veut surtout pas se fâcher
Le cul entre deux chaises c'est la sainte loi du centre
Ni l'un ni l'autre mais surtout pas ensemble
Mais surtout pas ensemble
YEAH !
C'est pas pratique de penser librement
Et devoir braver à tout bout de champs
Vive la commune
Viva la commune
Oui mais faut bien vivre
Ou correctement alors on trouvera bien de quoi remplir
Nos idées abrégées, nos p'tites vies esseulées
On finira tant pis à se demander au pire
Si tout ça n'est pas qu'la triste histoire d'une utopie
YEAH !
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Une chanson qui est devenue un classique de la chanson française : Lily.
Cette chanson écrite en 1977 est ici joliment interprétée par Pierre Perret et les Ogres de Barback.
"On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu'on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et d'Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu'on ne recevait que des Blancs
Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s'est tapé les sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L'accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l'appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s'il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l'épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous
Elle a essayé l'Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens petite sœur
En s'unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c'est pour conjurer sa peur Lily
Qu'elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugusses
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur
Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l'enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l'amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris"
Lily les ogres de barback & pierre perret
envoyé par leqleq.
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Une douce évocation des souvenirs d'une "coco" au gré du balade "Rue Roger Salengro". Touchant et mélancolique. Retrouver Roger Salengro, Maurice Thorez et Jacques Duclos dans une chanson de 2011 c'est suffisant rare pour être évoqué ici ! L'occasion de quelques rappels historiques sur ces personnages communistes ou socialistes de l'histoire politique française.
Roger Salengro : link
Maurice Thorez : link
Jacques Duclos (Le Haut Pyrénéen de la liste ! ) : link
Encore un très album de Juliette "No parano" sorti en Janvier 2011 !
Le site officiel avec les paroles de certains titres (dont "Rue Roger Salengro" ) : link
La vidéo (répétition) de "Rue Roger Salengro" :
Le son :
Bonne écoute !
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Vous connaissez sans doute le "tube" des tarbais "Boulevard des airs", Cielo Ciego (pour ceux qui connaissent pas encore : link (clip tourné à Tarbes) ! Mais ce n'est pas leur seule pépite!
L'espace musical du groupe : link
Leur site officiel : link
Dans l'album "Buenos Aires" (2011) , le titre "Cartons roses" revient sur ces personnes qui vivent encore aujourd'hui dans la rue, une suite logique dans ce blog à l'article sur "SDF" d'Allain Leprest ! C'est toujours d'actualité malheureusement.
Des hommes, des femmes qui vivent dans des cartons, dans la ville rose ...
Paroles :
Pas de problème, il n'y a pas de problème
Tout va bien partout, tout va bien surtout
Pas de guerre il n'y a pas de guerre
Il fait beau partout le ciel et clair et c'est tout
Pas d'inégalité, pas d'inégalité
Tout le monde s'entraide, tout le monde s'aime
Pas que du bon son il n'y a pas que du bon son
Tout ne va pas bien dans le meilleur des ondes
Et dehors y'a Bayard, qui fait le tapin
Y'a des morts près de la gare, des morts de faim
On a beau Matabiau, rêver d'évasion
Qu'on est beau tous les deux, on fait un carton
On aura qu'à ma belle, coucher sur les rails
Un peu de dérision à la belle, avant qu'on s'en aille
Pas de problème il n'y a pas de problème
Tout va bien partout, tout va bien surtout
Pas de guerre il n'y a pas de guerre
Il fait beau partout le ciel et clair et c'est tout
Pas d'inégalité, pas d'inégalité
Tout le monde s'entraide, tout le monde s'aime
Pas que du bon son il n'y a pas que du bon son
Tout ne va pas bien dans le meilleur des ondes
Et plus tard y'a Saint Pierre qui fait un tabac
Du Jack Daniel pour la bière, des décibels pour le froid
Une pièce en rentrant, un locataire d'un trottoir
Sur un bout d'mousse je me prends, les pieds dans l'histoire
Sur la pière en douce, ma devise
Qu'une flaque éclabousse je ravale ma salive
Sur la pièce en douce, ma devise
Qu'une flaque éclabousse je ravale ma salive
Et dehors y'a Saint Georges qui dort comme un ange
Le quotidien en rose, que rien ne dérange
C'est le coeur à gauche et le sommeil à droite
Qu'on accepte la débauche, les joints sur la Daurade
C'est toute la ville rose qui s'mélange sur les quais
C'est l'hiver et la prose dénonce la société
C'est toute la ville rose qui s'mélange sur les quais
C'est l'hiver et la prose dénonce la sociétéLe son deezer :
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