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Zebda le retour !
Fidèles à eux mêmes avec un titre à la foi festif et à message, "Le Dimanche autour de l'église" montre un certain regard sur la France d'aujourd'hui. France métissée et multiculturelle ... Identité nationale vous avez dit?
Site officiel de Zebda à retrouver ici.
Le son deezer :
Le vidéo clip officiel :
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"Causes perdues" de l'album de Bernard Lavilliers "Causes perdues et musiques tropicales" (2010).
"Le temps passé à chanter dans les rues, pour les causes ... perdues! "
Un clip sous forme de publi-reportage avec explication de texte de Bernard Lavilliers réalisé lors de l'enregistrement de ce titre avec le Spanish Harlem Orchestra :
Le son :
Paroles :Tu ne verras plus ceux qui luttaient ensemble
Disparus les journées se ressemblent
Tous ces hommes sans femmes des quatre coins du monde
Seuls dans les dortoirs comptent les secondes
Partir si loin pour ne pas réussir
Avoir un toit pour dormir
Les poings levés
Le grand capital ça fait sourire un peu mal
Portez les ! vos idées vos visages
Guerroyez ! les moulins les nuages
N’oubliez ! rien de vos rêves fous
Tenez-les ! portez les jusqu’au bout
Tu ne viendras plus tourner à la bastille
Le soir du grand soir avec ta famille
Coudes serrés pour bousculer le monde
Qu’est ce qui s’est passé
T’as perdu ta fronde
Le temps passé à chanter dans les rues
Pour les causes perdues
Solidaire et marginal ça fait sourire un peu mal
Portez les ! vos idées vos visages
Guerroyez ! les moulins les nuages
N’oubliez ! rien de vos rêves fous
Tenez-les ! portez les jusqu’au bout
Partir si loin pour ne pas réussir
Avoir un toit pour dormir
Les poings levés
Le grand capital ça fait sourire un peu mal
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"Exilé" , de l'album "Causes perdues et musiques tropicales" (sortie le 15/11/2010), l'extrait que vous entendrez en premier sur les ondes nationales. Encore une très belle évocation de ces "exilés" repoussés parfois, par la France. Paris et le mirage d'un France terre d'acceuil ... Paris plutôt terre d'indifférence. Ou une évocation de Sangatte ...
«Toi Paris ma beauté fatale / symbole de la France / je me suis fais casser, normal / par ton indifférence»
Bernard LAVILLIERS L'exilé acoustiqueLe son original :
Paroles :
J’ai 2 bracelets d’acier qui entravent mes bras
Le bruit des bottes qui résonnent, mon père a connu ça
Frapper à des portes en fer qui ne s’ouvrent pas
Parler à des gens trop fiers qui ne me voient pas
Plus rester, plus partir, plus rêver, en finir
Naufragé solitaire barbelés aux frontières
Capitale douceur Paris je dormais dans tes bras
Capitale violence aussi je n’te reconnais pas
Toi Paris ma beauté fatale symbole de la France
Je me suis fait casser normal par ton indifférence
Plus rester, plus partir, plus rêver, en finir
Naufragé solitaire exilé volontaire
Le ciel bas de novembre encore
Pose ses mains sur moi
Bout de fer et de cendre la mort je n’aime pas ce mois là
La liste des droits de l’homme
La mélancolie
Juste un homme parmi les hommes tout seul dans Paris
Plus rester, plus partir, plus rêver, en finir
Naufragé solitaire exilé volontaire
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"Les mains d'or". Extrait de l'album "Arrêt sur image" (2002), une évocation de ces mains ... travailleuses ... et à qui on dit un jour : il y a plus rien à faire ... !
Paroles :
Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminées muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons, mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge, saignée sur l'espoir
On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y'a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts
J'me tuais à produire
Pour gagner des clous
C'est moi qui délire
Ou qui devient fou
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y'a plus rien à faire
Je voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...Vidéo live (en compagnie de Balbino Medellin) :
Le son original :
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Un extrait de l'album de Bernard Lavilliers "Causes perdues et musiques tropicales" (sortie le 15/11/2010).
"Identité Nationale" est un constat sévère mais peu contestable sur l'état de notre société :
"Y'en a marre / Y'en a marre / Y'en a marre / On est tombé bien bas / bien plus bas que tu crois"
"Y a des censeurs partout / mentalité de flics / ou bien de courtisans / rampant dans la Milice"
"On se croirait à Vichy, chez Pétain/ là où les étrangers, les juifs, les Arméniens/ étaient placardés là sur cette affiche rouge (...)/ Ils vont dans ton passé citoyen, anonyme/ fouiller dans ton casier judiciaire, et ça rime / voir si t'es bien Français, si t'as de bons réflexes / si tu fréquentes pas des gens patibulaires, mais presque"
"La nuit sur internet partage tes insomnies / Avec des anonymes et des flics des RG / Tu deviens repérable sous ton adresse IP / T'es cerné en croyant que t'es libre! le blues!"
Paroles :Des lois-encore des lois, pour blanchir les puissants, qui n’ont même plus de classe qui sont de vrais faisans
Des interdits partout t’es pas assez mature pour savoir si tu peux fumer dans la nature,
insulter la police ou bien le président, écrire ce que tu veux chanter ce que tu sens,
Y a des censeurs partout mentalité de flics
Ou bien des courtisans rampants dans la milice.
Y’en a marre. Y’en a marre. Y’en a marre.
On est tombé bien bas, bien plus bas que tu crois.
Y’en a marre. Y’en a marre. Y’en a marre.
On est tombé bien bas, bien plus bas que tu crois.
On se croirait revenu à Vichy chez Pétain, là où les étrangers les juifs- les arméniens
Etaient placardés là sur cette affiche rouge, là où monsieur Bousquet disait "personne ne bouge!"
Ils vont dans ton passé citoyen anonyme, fouiller dans ton casier judiciaire, et ça rimeVoir si t’es bon français, si t’as de bon reflexes tu fréquentes pas desgens patibulaires, mais presque.
Y’en a marre. Y’en a marre. Y’en a marre.
On est tombé bien bas, bien plus bas que tu crois.
Y’en a marre. Y’en a marre. Y’en a marre.
On est tombé bien bas, bien plus bas que tu crois.
Alors que le crédit t’encercle, t’infantilise, que les banquiers jouent avec la banquise.
Que tes amis d’enfance redeviennent étrangers, t'a peut être quand même des questions à poser
La nuit sur internet partage tes insomnies avec des anonymes et des flics des RGTu deviens repérable sur ton adresse IP
T’es cerné en croyant que t’es libre.
Le blues
Y’en a marre. Y’en a marre. Y’en a marre.
On est tombé bien bas, bien plus bas que tu crois.
Y’en a marre. Y’en a marre. Y’en a marre.
On est tombé bien bas, bien plus bas que tu crois.
Y’a les petits marquis qui te prennent pour un con, avec une arrogance du temps de Napoléon,
qui frime avec tes sous dans des cours d’opérettes,.
Mais quand est-ce qu’on les vire ?
Quand est-ce qu’on les jette ?
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Inside Job, un excellent documentaire primé partout le monde qui explique les origines de la crise financière de 2008 aux Etats Unis (crise des subprimes). Il montre bien toute la mécanique de la dérégulation financière et les liens entre les milieux financiers et politiques. Indispensable pour comprendre ce qui nous arrive en Europe actuellement ...
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