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L'Homme parle - L'Homme parle - Paroles et vidéo clip officiel
Un nouvel extrait de l'album "Militants du quotidien" de "L'Homme parle".
Leur espace musical : L'Homme parle
Le titre reprends le nom du groupe.
Vidéo clip officiel :
Paroles :
Des larmes coulent lentement sur les plaines de mon âme,
il est l'heure, où alors que les chiens de gardes s'affolent,
le populo aigri ravale avec rancœurs ses espoirs utopiques
l'atmosphère est trompeuse et vicieuse avec ça
on a rarement vu autant d'audace despotique sur nos terres
autant de dérives démagogiques dans les hautes sphères
le capitalisme a porté son triomphe au zénith et..
les loups hurlent à la mort en attendant leurs proies.
Après tout ce vacarme la neige fondra
alors apparaîtra un paysage de désolation, terne, vide,
je pense souvent aux miettes de notre société
et je me perds quand je regarde ce que mes frères ont fait
les fanatiques de tout bords étalent aux yeux du mondeles dérives de la bêtise humaine et ses fantasmes
les uns, s'entretuent à coup de machettes au nom de dieu
les autres, s'attaquent aux missiles pour élargir leurs frontières
la solution guerrière a exposé ses limitesen laissant derrière elle les démons anti-personnels en guise d'eau bénite
demain, l'humanité a rendez vous avec son destin
destin? mais quel destin?
au bord du précipice
que se passe t-il mes frères? je ne vois plus d'horizon sur terre
pourtant tous les jours j'espère que la raison l'emporte sur la colère
l'avenir se consume et sombre, je ne vois plus que son ombre
que le jour se lève enfin, personne ne connaît la fin
quelques gouttes de pluies mais personne ne les a vues
j'entends des voix ou quelqu'un cri?
personne ne bouge, qui m'aurait cru?
Crois tu en ce monde merveilleux qui nous est promis?
on devrait se réjouir mais pourtant je n'ai rien choisi!
qui décide à ma place? une poignée d'hallucinés qui s'endorment dans des palaces!
pourtant je crois en l'homme et en l'humanité
mais trop souvent je me sens trompé
tous les jours à la télé mais loin de notre réalité, se pavanent des incompétents qui
en pleine campagne électorale nous parlent comme à des enfants
deviennent subitement nos frères
ces ignorants qui parlent de nous comme si ils partageaient notre pain
mais s'empressent le lendemain de briser nos êtres chers
pour les truands le revolving a remplacé le revolver
mon combat a déjà commencé et je rêve à croire que tu es à mes cotés
il viendra des pluies douces il coulera des larmes amères
et plus personne à la rescousse plus personne sinon la mer
allez j'arrête de m'apitoyer sur notre sortde toute façon j'entends déjà que ça gronde dehors
j'explose en sanglotant ma ragej’voudrai tellement pouvoir changer l'ordre des choses
mais je ne peux que noircir des pages et des pagesdéverser ma colère, en rime, en vers, en prose
tous ces mots destinés juste à nous mentirpleuvent en trombes sur nos vies comme des furies déchaînées
alors je cris en silence et j'écris la décadencecomme un conteur de belles histoires
mais personne ne connaît la fin
est ce qu'on doit garder un peu d'espoir?
tous ceux qu'on laisse au bord du chemin,les gueux, les racailles, et les trizos, les femmes, les clandos et les clodos
ceux dont le beau monde se fout
mais qui sont les fous?
oui il y a de l'or au fond des hommes et dehors il y a des hommes et encore je déraisonne
tu voudrais entendre une happy end, mais dans mon cœur il y a trop de haine
je sens la colère dehors comme une brise sur ma peau l'impression de ne faire qu'un avec l'espace
j’voudrai retrouver ma carapace
pour qui sonne le glas?
pour le monde qui sombre avec éclat, une dernière danse pour la terre qui se débat
de paris à babylon loin de nos valeurs et des traiders
tu leur diras si tu les croise qu'ils ont tiré en plein cœur
mais où naissent les océans de larmes? que deviennent les morts de faim?
qui a tiré l'alarme? personne ne s'en souvient.
Alors je cris, tant que j'ai la force d'élever la voix
cette histoire commencera par "il était une fois..."
on est des femmes, des hommes, des moins que rien
on sait peut être pas où on va, mais on sait ce qu'il y a entre nos mains
on est des vieux on est des gosses,
on manque de tout et de rien
on a pas la science infuse ni un pouvoir de droit divin
on est des femmes des hommes des militants du quotidien.Le son :
Tags : homme, lutte, chaos, destin, humanité, précipice, frontdegauche, partidegauche, mélenchon, chansonengagee, lyrics, 2012
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