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Attention petite merveille de premier album ! "Digère et recrache" de Cabadzi (2012) est à découvrir d'urgence en intégralité !
Un extrait : "J'aime pas Noël" (clip officiel) :
Son expace musical : Cabadzi
L'album en écoute libre sous Deezer : Digère et recrache
Lu sur le site de France Inter : Découverte du printemps de Bourges 2010, Cabadzi groupe musical d’origine nantaise, est composé de Jonathan Bauer (cuivres, guitare), Victorien Bitaudeau (beatbox) Lucie Gerbet (chant), Camille Momper (voix et violoncelle) sans oubier Olivier Garnier pour le slam et l'écriture. Ce groupe s’est formé à partir des arts de la rue et interprète la violence sociale de notre époque. Issu du cirque façon cabaret bizarre, le groupe par son rap et slam bousculent les gens, les traditions et les idées toutes faites.
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Attention petite merveille de premier album ! "Digère et recrache" de Cabadzi (2012) est à découvrir d'urgence en intégralité !
Un extrait : "Lâchons les ! " (clip officiel) :
Son expace musical : Cabadzi
L'album en écoute libre sous Deezer : Digère et recrache
Lu sur le site de France Inter : Découverte du printemps de Bourges 2010, Cabadzi groupe musical d’origine nantaise, est composé de Jonathan Bauer (cuivres, guitare), Victorien Bitaudeau (beatbox) Lucie Gerbet (chant), Camille Momper (voix et violoncelle) sans oubier Olivier Garnier pour le slam et l'écriture. Ce groupe s’est formé à partir des arts de la rue et interprète la violence sociale de notre époque. Issu du cirque façon cabaret bizarre, le groupe par son rap et slam bousculent les gens, les traditions et les idées toutes faites.
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Extrait de l'album "Gratte Poil" (2000) : "L'iditenté" , a propos des débats sur l'identité nationale ...
Version live avec Noir Désir :
Le son (version originale) :
Paroles :Les clans des rues, les clandestins
Vers leur pays, les chiens,
Les cris des chiens hurlent à la ronde
J'suis pas inscrit sur la mappemonde.
Y'a pas de pays pour les vauriens, les poètes et les baladins,
Y'a pas de pays, si tu le veux, prends le mien.
Que Paris est beau quand chantent les oiseaux,
Que Paris est laid quand il se croît français.
Avec ces sans-papi’rs qui vont bientôt r'partir,
On a tout pris chez eux, y'a plus rien.
Leur rétention en cale de fond
J'en ai même oublié mon ombre,
Je m'promène moins dans vos décombres,
On m'a donné un bout de rien j'en ai fait cent mille chemins,
J'en ai fait cent, j'en ai fait un.
Un chemin de l'identité ni des tentés ni des titans,
L'itendidé, à la ronde.
Et dans ce flot d'univériens j'aurai plus de nom j'aurai plus rien,
Dis moi c'est quand, dis moi c'est quand, que tu reviens.
Que Paris est beau quand chantent les oiseaux,
Que Paris est laid quand il se croît français.
Avec tous ces champs de tir et tous ces fous du tir,
Y visent pas que les lapins, c'est plus du gros sel c'est des :
Tomahawk, des missiles sol-air, ou des Scuds
Et moi avec mon pistolet à bouchons, je pars au front.
Paris sera beau, on chantera les oiseaux,
Paris sera beau, si les oiseaux,
Paris sera beau, car les oiseaux,
Allez, Paris sera beau.
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Un extrait de l'album "Du simple au néant" des Ogres de Barback (2007).
Des soucis de la France avec son histoire coloniale et le racisme ... (avec la participation de Magyd Serfi)
Paroles :Pardon Madjid ! c'était un peu ma faute,
la faute à cette France qui fit leur ignorance,
pardon Madjid ! c'est le bruit c'est l'odeur
c'est le plomb c'est le beurre et c'est leurs différences,
ils t'ont montré du doigt,
ils t'ont parlé un peu,
pour te dire que chez toi,
ce n'était pas chez eux.
Mais les hommes sont ainsi,
et leurs femmes trop souvent,
ont le même raccourci,
qui finit dans le sang.
Pardon mon frère
je n'ai pas su leur dire,
ils n'ont rien compris
la haine a fait le reste,
pardon mon frère la mémoire sélective,
mélange les histoires sans oublier la peste
On choisit la colère
on oublie la raison,
pour un bouc émissaire,
soixante million de cons,
c'est le tout national
qui se trompe d'humeur,
l'égalité a mal la fraternité pleure.
Pardon Madjid ! n'essaie plus de comprendre
et si tu prend les armes, évite de répandre
leur sang nauséabond qui polluerait la terre
et changerait pour de bon notre vie en enfer.
Mes amis ça n'a rien d'une sinécure
et c'est la guerre par un beau matin,
le jour où on te jette à la figure
« les autres non mais toi on t'aime bien »
Comment voulez vous que je garde un sourire
quand en chacun de nous elle sommeille
cette bête immonde qui ose leur dire
« les autres non mais toi c'est pas pareil »
Pardon mon frère j'imagine souvent
cette histoire à l'envers sur un air amusant,
aux portes du désert tous ces blancs migrants
dis Madjid hé tes frères
seraient plus accueillants,
Imaginez, nos frères seraient plus accueillants ...Imaginez, nos frères seraient plus accueillants ...
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"Touche pas à mon école" du groupe "Les Ogres de Barback" extrait de leur album "Pitt Ocha au Pays des Mille Collines" (2009).
Leur site officiel : link
Paroles :
Petite sœur il est quelle heure ? je t'écoute.
Il est midi, c'est l'heure du casse-croûte.
J'ai une envie irrésistible de manger des araignées, des puces des poux bien épicés, une horde de scarabée, avec du beurre . Enfin bref des horreurs!
Mais s'il continue à toucher à mon école
Le président à la casserole .
Petite sœur il est quelle heure , dis le moi vite.
Il est midi allume le feu sous la marmite.
J'ai cuisiné un fricassé de bras cassé doré à souhait, un plat de truc dégoulinant, très délicat à digérer, des asticots, des raviolis, des gros gugus un peu cramés, brûlants, bouillants. Enfin bref dégoûtant !
Mais s'il continue à toucher à mon école
Le président à la casserole .
Mais s'il continue à toucher à notre école
Le président à la casserole .
Quelle heure est-il , j'ai le ventre qui m'appelle.
Il est midi j'ai fait chauffer les gamelles.
On va goûter un velouté de vieux ministres avinés et relevés à l'Élysée et de quelques lois à la noix , un pot au feu de députés et un patron qui pue des pieds et le fromage . Enfin bref bon Courage !
Mais s'il continue à toucher à mon école
Le président à la casserole .
Oui, s'il continue à toucher à notre école
Le président à la casserole .
Nous on veut pas être tassés au fond des classes.
Quelle heure est-il j'ai le ventre qui grimace , qui gargouille , qui crie fort , qui fait la grève et qui se tord .
J'ai l'estomac qui crie famine!
Mon école qui tombe en ruine!
Mes entrailles qui me tiraillent , et mon pull qui dégouline.
On est des marmots qu'ont les cros.
Des lardons qui ont les jetons
Des gamins dans le pétrin.
Des mouflets très inquiets.
Et c'est la fin des haricots
Et c'est la fin des haricots
C'est la fin des haricots
J'ai les boules , j'ai les glandes
C'est du sel de gamin
C'est la fin des haricots
J'en ai gros sur la patate
Achète un costard Cravate
C'est la fin des haricots
C'est la fin des haricots
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Dans cet épisode, Jean-Luc Mélenchon se rend à Grenoble, dans le quartier populaire de la Villeneuve. Il participe à une réunion publique sur l’éducation. Nous retrouvons ensuite le candidat du Front de Gauche à Paris lors de la manifestation de soutien au peuple grec. L’épisode se termine sur les coulisses du face à face avec Marine Le Pen dans l’émission Des paroles et des actes sur France 2.
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Passage obligé dans une campagne présidentielle: l’affiche officielle. Jean-Luc Mélenchon ne déroge pas à la règle et se prête même au jeu. Sous l’œil attentif de son directeur de la communication, nous suivons toutes les étapes, du shooting à l’imprimerie, en passant par la conception de cette affiche, qui va fleurir sur tous les murs de France.
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"Lettre à la République" est le premier extrait de l'album "92.2012" de Kery James.
Kery James est toujours aussi percutant ! Colonisation, immigration, intégration ... Laïcité et communautarisme ... Islamophobie et xénophobie ... A écouter et à méditer.
Paroles :
A tous ces racistes à la tolérance hypocrite
Qui ont bâti leur nation sur le sang
Maintenant s’érigent en donneurs de leçons
Pilleurs de richesses, tueurs d’africains,
Colonisateurs, tortionnaires d’algériens
Ce passé colonial, c’est le votre
C’est vous qui avez choisi de lier votre histoire à la notre
Maintenant vous devez assumer
L’odeur du sang vous poursuit même si vous vous parfumez
Nous les arabes et les noirs, on n’est pas là par hasard
Toute arrivée à son départ ...
Vous avez souhaité l’immigrationGrâce à elle vous vous êtes gavés jusqu’à l’indigestion
Je crois que le France n’a jamais fait la charité
Les immigrés ce n’est que la main d’œuvre bon marché
Gardez pour vous votre illusion républicaine
De la douce France bafouée par l’immigration africaine
Demandez aux tirailleurs sénégalais et aux harkis
Qui a profité de qui ?
La république n’est innocente que dans vos songes
Et vous n’avez les mains blanches que dans vos mensonges
Nous les arabes et les noirs, On n’est pas là par hasard
Toute arrivée à son départ ...
Mais pensiez-vous qu’avec le tempsLes négros muteraient et finiraient par devenir blancs
Mais la nature humaine a balayé vos projets
On ne s’intègre pas dans le rejet
On ne s’intègre pas dans les ghettos français
Parqués, entre immigrés, faut être sensé,
Comment pointer du doigt le repli communautaire
Que vous avez initié depuis les bidonvilles de Nanterre
Pyromanes hypocrites
Votre mémoire est sélective
Vous n’êtes pas venus en paix
Votre histoire est agressive
Ici, on est mieux que là-bas, on le sait,
Parce que décoloniser, pour vous, c’est déstabiliser
Et plus j’observe l’histoire ben moins je me sens redevable
Je sais ce que c’est d’être noir depuis l’époque du cartable
Bien que j'n'sois pas ingrat je n’ai pas envie de vous dire merci
Parce qu’au fond, ce que j’ai, ici, je l’ai conquis,
J’ai grandi à Orly dans les favellas de France
J’ai fleuri dans les maquis
Je suis en guerre depuis mon enfance
Narco trafic, braquages, violence, crimes
Que font mes frères si ce n’est
Des sous comme dans Clearstream
Qui peut leur faire la leçon, vous ?
Abuseurs de biens sociaux, détourneurs de fonds
De vrais voyous en costard, bandes d’hypocrites
Est-ce que les français ont les dirigeants qu’ils méritent
Au cœur des débats, des débats sans cœur
Toujours les mêmes qu’on pointe du doigt
Dans votre France des rancœurs
En pleine crise économique il faut un coupable
Et c’est en direction des musulmans que tous vos coups partent
Je n’ai pas peur de l’écrire
La France est islamophobe
D’ailleurs plus personne ne se cache
Dans la France des xénophobes
Vous nous traitez comme des moins que rien
Sur vos chaînes publiques
Et vous attendez de nous
Qu’on s’écrie « Vive la République »
Mon respect s'fait violer au pays dit des droits de l’Homme
Difficile de se sentir français
Sans le syndrome de Stockholm
Parce que moi je suis noir, musulman, banlieusard et fier de l’être
Quand tu me vois
Tu mets un visage sur ce que l’autre France déteste
Ce sont les mêmes hypocrites
Qui nous parlent de diversité
Qui expriment leur racisme sous couvert de laïcité
Rêvent d’un français unique
Avec une seule identité
S’acharnent à discriminer
Les mêmes minorités
Face aux mêmes électeurs
Les mêmes peurs sont agitées
On oppose les communautés
Pour cacher la précarité
Que personne ne s’étonne
Si demain ça finit par péter
Comment aimer un pays
Qui refuse de nous respecter
Loin des artistes transparents
J’écris ce texte comme un miroir
Que la France se regarde
Si elle veut s’y voir
Elle verra s’envoler
L’illusion qu’elle se fait d’elle-même
Je ne suis pas en manque d’affection
Comprends que je n’attends plus qu’elle m'aime
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