• Pour commencer ce blog, il me fallait bien sur un titre phare, un fil conducteur, un symbole : ce sera "On lâche rien" des HK et les Saltimbanks. Ce titre qui a été popularisé lors des manisfestations contre la réforme scandaleuse des retraites sera sans doute la chanson qui accompagnera la campagne de Jean Luc Mélenchon en 2012.

     Le lien vers leur espace musical : http://www.myspace.com/hksaltimbank

     

     Paroles :

    Du fond d' ma cité HLM
    jusque dans ta campagne profonde,
    Not' réalité est la même,
    et partout la révolte gronde.

    dans c'monde on avait pas not' place.
    on avait pas la gueule de l'emploi.
    On est pas né dans un palace.
    On avait pas la CB à papa.

    SDF, chômeurs, ouvriers,
    Paysans, immigrés, sans papiers,
    Ils ont voulu nous diviser,
    et fo dire qu'ils y sont arrivés.

    tant qu'c'était chacun pour sa gueule,
    leur système pouvait prospérer,
    Mais fallait bien qu'un jour on sréveille
    et qu'les têtes s'remettent à tomber


    ON LACHE RIEN


    Ils nous parlaient d'égalité,
    et comme des cons on les a crûs.
    "Démocratie", fais moi marrer,
    si c'était l'cas on l'aurait su.

    Que pèse notre bulletin de vote,
    face à la loi du marché ?
    C'est con Mes chers compatriotes
    mais, on s'est bien fait baisé.

    Et que pèsent les droits de l'homme
    face à la vente d'un airbus ?
    Au fond, y a qu'une seule règle, en somme :
    "se vendre plus pour vendre plus".

    La république se prostitue
    sur le trottoir des dictateurs.
    Leurs belles paroles on y croit plus,
    Nos dirigeants sont des menteurs.


    ON LACHE RIEN


    c'est tellement con, tellement banal,
    de parler de paix et de fraternité,
    quand des SDF crèvent sur la dalle,
    et qu'on mène chasse les sans papiers.

    Qu'on jette des miettes aux prolétaires,
    juste Histoire de les calme;
    qu'ils s'en prennent pas aux patrons-millionnaires,
    "trop précieux pour notre société".

    C'est fou comme ils sont protégés
    tous nos riches et nos puissants.
    y pas à dire ça peut aider
    d'être l'ami du président.

    chers camarades, chers "électeurs",
    Chers "citoyens - consomateurs",
    Le réveil à sonné, il est l'heure,
    d'remettre à Zéro les compteurs.

    tant qu'y a d'la lutte y a d'l'espoir.
    Tant qu'y a d'la vie, y a du combat.
    Tant qu'on s'bat c'est qu'on est debout.
    ton est qu'on est d'bout, on lâchra pas.

    la rage de vaincre coule dans nos veines.
    maintenant tu sais pourquoi on s'bat.
    Notre idéal, bien plus qu'un rêve.
    Un autre monde, on a pas l'choix.

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  • En ces temps de fête de l'humanité, un titre d'Allain Leprest "Sacré coco" !

     

    Paroles :

     

    Déjà qu'à un an ses parents
    Poussaient son landau en gueulant
    Pour Vanzetti et pour Sacco
    Il a grandi sous une banderole
    Entre une affiche et un seau d' colle
    La moindre manif, il y go
    Sacré coco

    Soixante-dix piges et des poussières
    Qu'il balaie chaque anniversaire
    Avec les miettes et les mégots
    Comme il dit "J' suis un dinosaure"
    On cherchait pas le même trésor
    C'est là qu'on n'est pas ex-æquo
    Sacré coco

    Il dit aussi "Juré, craché !

    Même si j’étais haricotier
    J' boss'rai pas pour des haricots
    Et si ça arrange leurs affaires
    Demain pour la classe ouvrière
    J' port'rai des godasses en croco"
    Sacré coco

    Il dit même "Pour les non-voyants
    Il faudrait écrire les slogans
    En braille sur les calicots"
    En classe, il a pas été loin
    Mais il connaît sur l' bout des poings
    Cézanne, Beethov' et l' père Hugo
    Sacré coco

    On rentre chez lui sans frapper
    Là où c'est écrit "J'aime la paix"
    Au trente-six rue des coquelicots
    On sirote un alcool de fruits
    En rigolant, il dit qu' chez lui
    C'est l' temps des cerises en bocaux
    Sacré coco

    On chante la jeune garde à tue-tête
    Quand c'est qu' des fois sous sa casquette
    Souffle un vieux coup de sirocco
    Et le lendemain, sa gueule de bois
    Sûr c'est la faute à Paribas
    C.I.A. monopole and co
    Sacré coco

    Pour la castagne, il crie "Dacord !"
    Pour la fiesta, il crie "D'abord !"
    Et pour le cul, il crie "Banco !"
    Il dit encore "Si il fait froid
    Lutte à l'envers, lutte à l'endroit
    Se battre, c'est se faire son tricot"
    Sacré coco

    "Y a pas de sans-culotte au ciel"
    Comme il dit "J'suis pas éternel
    D'ailleurs, Dieu c'est du rococco
    Quand j' s'rai mort, juste un bouquet rouge
    Des chansons et des gens qui bougent
    Pour qu' le vent reprenne en écho"
    Sacré coco

     

     

    Le son :

     

     

     

     

     Vidéo (extrait d'un concert) :

     


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  • Une version "punk celte" de "Bella ciao" !

     

    Pour découvrir ce groupe breton et un ensemble très riche de liens, vous pouvez aller sur leur site : link

     

    La version live et adaptée librement par "Les ramoneurs de menhirs" de Bella ciao :

     

     


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  • J'ai longtemps hésité à mettre ici les "No one is innocent". La faute à une collaboration que je trouve hasardeuse avec Maurice G Dantec... Je me suis laissé convaincre par certains de leurs partisans et par quelques chroniques à l'occasion de la sortie de leur nouvel album "Drugstore" le 01/02/2011.

     

    Vous pouvez les retrouver sous leur site officiel : link

     

    Un premier extrait de ce groupe, "La  peur" (album "Gazoline" 2007). A l'approche des élections cantonales ... et présidentielles, une interrogation sur le bulletin de vote que l'on utilisera, vote utile? vote contestataire? En tout cas moi aussi je sais pour qui je n'irai pas voter ... je sais même pour qui j'irai voter : le candidat du front de gauche!

     

    Paroles :

     

    Ca va être dur, tu crois,
    Entre untel ou celui-là,
    Mais encore plus que le choix, on a surtout l'embarras.

    On avance, on avance
    Sans savoir où l'on va,
    Par dépit, faut choisir pour contourner le pire.

    Ca va être dur, je crois
    Entre l'utile, le nécessaire,
    Le geste futile ou le doigt contestataire.

    On avance, peur au ventre,
    En toute sécurité,
    Mais si la peur fait bouger, elle fait rarement avancer.

    Si la peur fait bouger, elle fait rarement avancer

    Elle fait rarement avancer

    Si la peur fait bouger, elle fait rarement avancer

    Ca va être dur mais je sais déjà,
    Ceux qui n'auront pas ma voix.
    Ceux qui n'auront pas voix.

    Ca va être dur, tu vois ,
    Le même refrain répété
    Chacun se la joue solo histoire de s'afficher.

    On avance, ça balance,
    C'est l'image avant tout,
    La pensée est en berne quand le discours reste flou.

    Ca va être dur, je vois
    Dans le marc d'un café,
    On n'y voit jamais plus clair que dans la boue des affaires.

    On avance et méfiance
    À l'approche de la date,
    Au vote à réaction dans la dernière ligne droite.

    Si la peur fait bouger, elle fait rarement avancer

    Elle fait rarement avancer

    Si la peur fait bouger, elle fait rarement avancer

    Ca va être dur mais je sais déjà,
    Ceux qui n'auront pas ma voix.
    Ceux qui n'auront pas ma voix

    On avance et méfiance
    À l'approche de la date,
    Au vote à réaction dans la dernière ligne droite.
    Ca va être dur, tu crois,
    Parce qu'au rythme où ça va.
    Ca fait rarement avancer
    Elle fait rarement avancer
    Si la peur fait bouger,
    Elle fait rarement avancer
    Ca va être dur mais je sais déjà
    Ceux qui n'auront pas ma voix
    Ca va être dur mais je sais déjà
    Ceux qui n'auront pas ma voix.
    Ceux qui n'auront pas ma voix.

     

     

     

    Le clip vidéo :

     

     


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  • J'avoue ne pas tout comprendre sur la situation politique de la Côte d'Ivoire, mais les lecteurs assidus de ce blog connaissent ma très grande sympathie pour Tiken Jah Fakolyn, Ivoirien exilé volontaire au Mali, rappelle l'essentiel : un message de paix et d'unité!

     

     

    Paroles :

    Politique, la politique
    t’as gâté mon pays
    la Côte d' Ivoire mon beau pays
    pays d'hospitalité
    pays de fraternité
    mais les politiciens ont décidé
    de te transformer

    Ma Côte d' Ivoire
    je ne veux plus te voir en larmes
    ma Côte d' Ivoire
    je ne veux plus te voir prendre les armes

    J' ai en mémoire 2 frères sous le même toit
    l'un venait du nord
    et portait le croissant des hommes qui chantent
    Bissimilah
    je me rappelle l' autre portait autour du cou
    une croix de Yamoussoukro
    ils s'en allaient pour travailler la terre
    sans partage égal c'est la guerre
    et puis les 2 frères
    chacun de leur côté
    l'un cultivant sa différence
    et l’autre l'ivoirité

    Toute famille divisée
    ne pourra jamais prospérer
    alors frères et sœurs
    notre avenir se trouve dans l'unité
    tout reste à faire sur notre continent en jachère
    il attend d'être travaillé
    et c'est sur qu' il va beaucoup donner
    il est temps pour nous de nous unir
    sinon nous allons tous périr

    Ma Côte d' Ivoire
    je ne veux plus te voir en larmes
    ma Côte d' Ivoire
    je ne veux plus te voir prendre les armes

     

     

    Le son extrait de l'album "L'Africain" (2007) :

     

     


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  • Il y a des artistes qui se révèlent sur le tard, et des artistes que je découvre en retard aussi ! Merci à Saloua de m'avoir fait découvrir Yves Jamait, comment avais-je pu passer à coté de ces émotions en l'écoutant... ? C'est un des plaisirs de ce blog, des conseils que je reçois, des découvertes ... Merci encore à vous tous de passer par ici !

     

    Yves Jamait a un parcours étonnant, la musique comme passion bien sur, mais des boulots de salariés comme tant d'autres, dans divers domaine. De quoi sans doute inspirer cette chanson : Y en a qui ...(extrait de son premier album "De verre en vers" en 2003, en écoute libre sous deezer : link)

     

    Son site officiel : link

     

    Yves Jamait en concert "Y en a qui" :

     

    Vidéo avec paroles incrustées :
    Les paroles :

    Le matin, quand je me réveille,
    J'ai du mal à quitter Morphée
    Pour aller justifier la paye
    Que mon patron peut s'octroyer
    Cà n'est pas vraiment que je tienne
    A continuer de l'engraisser
    Mais aussi petite soit la mienne (de paye)
    J'en ai besoin pour bouffer
    Je fais des trous dans ma ceinture
    Un par jour pour mieux gérer
    Le minimum que cette enflure
    Se croit obligé d'me céder

    Y en a qui s'ront jamais dans la merde
    Y en a qu'auront jamais d'problèmes
    Et ce sont souvent ceux-là même
    Qui nous dirigent et qui nous gouvernent

    Je le croise devant l'usine
    Dans sa belle BMW
    Dans sa Porsche ou bien son Alpine
    Suivant ce qu'il l’a motivé
    Moi je gare mon vélo
    Depuis qu'ils ont décidé
    Afin de relancer l'marché d'l'auto
    D'interdire aux poubelles de rouler
    Il a les fringues toujours impec'
    Les mains propres et jamais tachées
    Moi, mes paluches, je bosse avec
    Et mes neurones sont élimés

    Y en a qui s'ront jamais dans la merde
    Y en a qu'auront jamais d'problèmes
    Et ce sont souvent ceux-là même
    Qui nous dirigent et qui nous gouvernent

    Il a des potes en politique
    Des plantes grasses à arroser
    De celles qui jamais ne lui piqu'
    ‘eront le cœur de son chéquier
    Ils ont le cumul sympathique
    De maire et de député
    Ils ont la morale cathodique
    Et le chômage suranné
    Et peu importe l'ascenseur
    Qu'ils aiment à se renvoyer
    Peu importe puisque l'erreur
    C'est qu'on est trop dans l'escalier

    Y en a qui s'ront jamais dans la merde
    Y en a qu'auront jamais d'problèmes
    Et ce sont souvent ceux-là même
    Qui nous dirigent et qui nous gouvernent

    Combien de temps encore, va-t-on se laisser faire
    Combien de temps encore, sans rien faire...
    Combien de temps encore, va-t-on se laisser faire
    Combien de temps encore, sans rien faire...

    Y en a qui s'ront jamais dans la merde
    Y en a qu'auront jamais d'problèmes
    Et ce sont souvent ceux-là même
    Qui nous dirigent et qui nous gouvernent

    Y en a qui s'ront jamais dans la merde
    Y en a qu'auront jamais d'problèmes
    Et ce sont souvent ceux-là même
    Qui nous dirigent et qui nous gouvernent

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