• Zebda - Une vie de moins - Paroles et vidéo clip officiel.

     

     

     

     

     

     

    Très beau titre de Zebda avec un texte écrit par Jean Pierre Filiu à propos du conflit Israélo-Palestinien. Conflit qui n'a que trop duré ... Mais qu'attends la communauté internationale pour le régler???!!!!

    Pour l'instant de nouveaux morts, de nouvelles atrocités ... et ce cri d'un enfant Palestinien évoqué dans cette chanson.

    Un beau texte. Une polémique pourtant ... voir article du monde diplomatique : Une chanson pour Gaza : le Crif pour la censure ?

     Vidéo clip officiel :

     

    Paroles :

     

    "Je suis né dans un pays qui n’existe pas,

     

    Je suis né sur une terre qui n’est plus à moi,

     

    Une terre occupée, une terre piétinée,

     

    Une terre autonome sur le papier,

     

    Je suis né sous les You-Yous et les cris de joie,

     

    Je suis né après bien d’autres dans le camp trop étroit,

     

    La mer était ma frontière, mon sanctuaire,

     

    Pour oublier les colons et le blocus et la misère,

     

    J’ai grandi bercé au son des récits de l’exil,

     

    J’ai grandi au creux des vies suspendues à un fil,

     

    Le fil d’un espoir tenace dans l’impasse,

     

    Un jour oui la tête haute nous aurons notre place,

     

    Nous aurons notre place, nous aurons notre place.

     

     

     

    J’ai grandi trop, trop, vite entre deuil et oubli,

     

    J’ai grandi en tutoyant l’horizon infini,

     

    Le sable chaud sous mes pas me portait vers l’au delà,

     

    Je serai si grand si fort, on ne verra que moi,

     

    J’ai vécu à Gaza sans jamais en sortir,

     

    J’ai vécu de jours en jours sans remords ni soupir,

     

    Malgré les barbelés le couvre feu les blindés,

     

    J’ai chéri au fond de moi le rêve d’en échapper,

     

    Le rêve d’en échapper, le rêve d’en échapper.

     

     

     

    J’ai vécu les vagues humaines de l’intifada,

     

    J’ai vécu cortèges et grèves drapeaux à bout de bras,

     

    Nous chantions à pleins poumons notre passion,

     

    Tandis qu’au dessus de nous paradaient leurs avions,

     

    Je suis mort, a-t-on menti, d’une balle perdue,

     

    Je suis mort assassiné par un homme inconnu,

     

    Qui croyait faire son devoir en tirant dans le brouillard,

     

    Sur des ombres ennemies aux armes dérisoires,

     

    Je suis mort comme milles autres, mille après mille avant,

     

    Je suis mort un soir d’automne, un soir de ramadan,

     

    Mais je ne voulais que vivre, vivre libre,

     

    Je ne voulais qu’être libre, je ne voulais qu’être libre,

     

    Je ne voulais qu’être libre !!"

     

     

     

     

     

     

     


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