• Après quelques mois de pause, il est temps de faire revivre un peu ce blog !

    Et qui pouvait me redonner envie de republier ici? Celle qui un jour m'a donné envie de publier ici et ailleurs quelques éléments de réflexion ... Keny Arkana !

    Un nouveau titre "Gens pressés" qui annonce un futur album (novembre 2012).

    Toujours excellente la petite Keny ... Je l'adore !

    Dans ce titre certains y verront une adaptation du mythe de la caverne, d'autres des influences de Orwell ou de "Matrix" ... C'est dans tous les cas encore une fois dans les textes de Keny Arkana la dénonciation du "Système" actuel. On peut ne pas être d'accord avec ses propositions, mais comment ne pas partager son diagnostic?

     

     

    Paroles :

    Hello, hello planète terre, planète en détresse
    petit homme surmené au milieu d'SOS
    petit homme n'entend plus même son propre mal-être
    il court pour oublier qu'il s'est oublié dans le paraître ...

    Hello, hello gens pressés, les nerfs à l'envers
    qui prônent un royaume qui ressemble à l'enfer
    prêts à mourir pour défendre la cage

    qui a tué nos âmes et tout ce qu'elles renferment
    couleurs d'usines, ou barreaux en fer
    horizon de barrières, là où d’autres murs nous encerclent
    sombre mise en scène, dire qu'ils pensèrent
    effacer l'ensemble de la sagesse ancienne
    aujourd'hui sans repère, civilisation de vices et de gangsters
    vent d'indignation venu de la planète entière
    fils de l'aberration que les siècles étranglèrent
    brise tes chaînes !
    soit le gardien de ton frère
    incarne dignement ce que le ciel t'a offert
    en plein chamboulement, électrique atmosphère
    Babylone s'écroule quand on agit par nous-mêmes
    alors brise tes chaînes !

    refrain :
    Hello, hello gens pressés, la tête dans l'assiette !
    une vie entière à regarder par la fenêtre
    à rêver en silence d'une autre vie, d'un autre soi
    alors l'oubli de soi fera l'affaire
    mais dans l'esprit tout les soirs sera de la fête
    l'angoisse et les cris étouffés par le paraître
    des nœuds dans la tête, les poignets liés héritiers du mal-être
    brise tes chaînes !

    Ecoute le souffle de l'âme, les foules n'ont pas raison
    troupeaux et fous de drames ne se posent pas de questions
    ici y’a tout de grave
    champs de plaies, de lésions, sur le macadam
    les cœurs se fanent car l'atmosphère est sous pression

    Hello, hello gens pressés sans inhibition
    qui marchent dans la nuit dans l'oubli de qui ils sont
    la loi du bifton a tué l'enfant, l'a dupé pour aduler la grande division
    les gens se détestent, malédiction
    les gens se dépêchent sans savoir où ils vont
    angoisse et stress, poisse, détresse
    l'esprit carré comme une télévision
    humains qu'on délaisse, pays riche et ses champs d'sdf
    légitime on se bat on se lève
    véridique chez jeunesse y’a plus une once de rêve, tous trahis on se crève
    en secret on s'aime, on se haït on saigne
    si on faillit on serre, on crève si on cède
    rien n'est facile, on sait, la vie vouée à triompher
    alors brise tes chaînes !

    refrain

    Hello, hello gens pressés, délaissés de l'histoire
    qui s'interdit de croire en sa propre victoire
    tête baissée pour ne plus voir le futur,

    pour ne plus voir l'usure dans son propre miroir,
    dérisoire rêve de vitrine, victime
    tuerait pour la gloire, attiré par ce qui brille
    ne pensant qu'à avoir, prétendant tout savoir
    désabusé à force de croire tout ce qu'ils disent
    sur le banc des accusés : insoumission
    qu'on veut morte ou derrière des barreaux de prison
    digne héritière étriquée aux éclats de vérité
    mutilée par bien trop d'oppressions, arbitraire horizon
    chacun ses schémas, son vécu, ses raisons
    inertie totale, infectées les plaies le sont
    sclérosées par des milliers de questions et les angoisses qu'elles t'amènent
    vas-y sauve toi de toi-même !

    refrain

     


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