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Meeting citoyen du front de gauche le vendredi 03 février 2012 à 20h30 à la bourse du travail à Tarbes.
En présence de Pierre Laurent (PCF), Jacques Généreux (PG) et Christian Piquet (GU) !
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Un titre du groupe toulousain "L'air de rien", "La route du Rom" est à découvrir absolument !
A noter la participation de Alice, Mathilde et Fred des Ogres de Barback.
Un autre titre du même groupe présent dans ce blog : Un million d'enfants - L'air de rien - Vidéo et paroles
Leur espace musical : link
La vidéo :
Paroles :
Qu'est-ce donc qu'on reproche
Aux peuples voyageurs
Pour que toujours les cloches
résonnent toutes en choeur ?
quelque soit le hammeau
le moindre trou perdu
toujours ces même mots
tu n'es pas bienvenu
Jamais un bout de terre
même chez les maires de gauche
pas d'aire pour ces paures hères
pour tous ces fouille-poches
Quand ils trouvent une endroit
où pouvoir faire étape
où qu'ils soient chaque fois
la rumeur les rattrappe
les z'habitants en rogne
les lorgnent en coin de loin
on leur envoie les cognes
on prévient ses voisins
Jamais on ne tolère
qu'ils posent leurs valoches
Pas d'air pour ces pauvres hères
pour tous ces fouille-poches
Où est-ce qu'on va les mettre ?
Pourquoi sont-ils ici ?
Doit-on vraiment admettre
ces parias, sans patrie ?
ça coute de l'argent
à tous les contribuables
D'aménager un camp
à peu près acceptable
Pas loin du cimetièrre
mais trés loin de nos mioches
Parfois un bout de terre
pour tous ces fouille-poches
Serions nous donc jaloux
qu'ils vivent au grès du vent ?
Ou avons nous peur de tout
ce qui est différent ?
on est toujours méfiant
on aime jamais beaucoup
ces gens qui vont errants
pas terrés comme nous
Y'a même des excités
qui, pour rendre service,
rêvent de remonter
une petite milice
reprendre les choses en main
et passer au Karsher
Tous ces roms ces roumains
qui n'ont qu'le droit d'se taire
Pas droit à une terre
même chez les maires de gauche
pas d'aires pour ces pauvres hères
pour tous ces fouille-poches
jamais on ne tolère
qu'ils posent leurs valoches
pas d'air pour ces pauvres hères
pour tous ces fouille-poches
pas loin du cimetièrre
et trés loin de nos mioches
parfois un bout de terre
pour tous ces fouille-poches
Thomas Jimenez
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Un retour sur "La commune" de Paris (1871).
La CommuneIl y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis en chantier
Ils se levèrent pour la Commune
En écoutant chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils faisaient vivre la Commune
En écoutant chanter Clément
C'étaient des ferronniers
Aux enseignes fragiles
C'étaient des menuisiers
Aux cent coups de rabots
Pour défendre Paris
Ils se firent mobiles
C'étaient des forgerons
Devenus des moblots
Il y a cent ans commun commune
Comme artisans et ouvriers
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme ouvriers et artisans
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Clément
Devenus des soldats
Aux consciences civiles
C'étaient des fédérés
Qui plantaient un drapeau
Disputant l'avenir
Aux pavés de la ville
C'étaient des forgerons
Devenus des héros
Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis au charnier
Ils voyaient mourir la Commune
Ah ! Laissez-moi chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils s'éteignaient pour la Commune
Ecoute bien chanter Clément
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Un groupe du Languedoc Roussillon créé en 2009. Leur premier album en préparation, mais un titre prometteur et engagé!
Pas besoin de vous expliquer de qui ils parlent ... Efficace pour se mettre en forme le matin!
Leur univers : link
La vidéo :
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L'épisode 8 de la web série consacré essentiellement à la préparation de l'émission "Des paroles et des actes" qui restera comme un grand moment de télévision politique et le véritable envol de la campagne de Jean Luc !
A retrouver toutes les semaines sur Placeaupeuple2012 !
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Georges Moustaky n'était pas encore présent sur ce blog, c'est chose faite!
"Sans la nommer" interprétée sur scène par Georges Moustaky :
La version "Compagnie Jolie Môme" (une façon de rendre hommage à cette compagnie pour sa présence à toutes les
luttes...) :
Sans la nommer Jolie Môme Moustaki
Paroles :
Je voudrais, sans la nommer,
Vous parler d'elle
Comme d'une bien-aimée,
D'une infidèle,
Une fille bien vivante
Qui se réveille
A des lendemains qui chantent
Sous le soleil.
Refrain
C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit que l'on traque.
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Je voudrais, sans la nommer,
Lui rendre hommage,
Jolie fleur du mois de mai
Ou fruit sauvage,
Une plante bien plantée
Sur ses deux jambes
Et qui trame en liberté
Ou bon lui semble.
Refrain
Je voudrais, sans la nommer,
Vous parler d'elle.
Bien-aimée ou mal aimée,
Elle est fidèle
Et si vous voulez
Que je vous la présente,
On l'appelle
REVOLUTION PERMANENTE.
Refrain
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Une vision de la France à la fois poétique, chargée d'histoire et d'engagement.
Paroles :
Ma France
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson
Ma France
Au grand soleil d'été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France
Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille
Ma France
Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe
Ma France
Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France
Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain
Ma France
Qu'elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France
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